Eau potable pour Anja et Mahabo : L'aventure continue
2 février 2020 // Que sont-ils devenus ? // 2954 vues // Nc : 121

Après la réussite du projet «Eau potable pour Beapombo» en septembre 2018, Koléane Foxonet a décidé de venir en aide à deux autres villages, à savoir Anja et Mahabo, situés dans le district de Betroka, au sud de Madagascar.

En septembre 2018, No Comment parlait du projet Eau potable pour Beapombo, initié par Koléane Foxonet. Grâce à ce projet, cette étudiante à Paris en master de droit a pu réunir 1 600 euros pour l’achat d’une pompe hydraulique qui a permis de ramener l’eau potable dans ce village du sud. Un peu plus d’un an plus tard, la jeune femme nous revient, entourée cette fois de trois superwomen qui l’ont aidée dans la réalisation du projet Eau potable pour Anja et Mahabo.

En 2019, c’est donc avec l’aide de Chereye, Maya et Soraya, toutes étudiantes en Master 2 de droits africains à la Sorbonne, que Koléane a initié son nouveau projet. « Je leur ai raconté l’histoire du projet Eau potable pour Beapombo. Elles étaient toutes trois sensibles à cette cause. Nous nous sommes entendues pour étendre l’accès à l’eau potable à Anja et Mahabo, des villages mitoyens à Beapombo. »

Pour financer la réalisation de ce projet, elles ont lancé une campagne de financement participatif en avril dernier qui leur a permis de récolter 3 800 euros. Grâce à cette somme, elles ont pu acheter les pompes à installer à Anja et Mahabo. « Nous sommes descendues dans le Grand Sud accompagnées d’Andry et Elysée, les techniciens de Lanoé Forage. Si l’installation de la pompe à Anja a été rapide, celle de Mahabo a failli emporter notre espoir de donner accès à l’eau potable à ce village car il y avait un corps étranger très tenace et il nous a fallu près de deux jours pour en venir à bout », confie Koléane Foxonet.

C’est en octobre dernier que les deux pompes ont été installées avec succès. Désormais, grâce à elles, les femmes de ces villages n’auront plus à parcourir de longs trajets pour accéder à l’eau potable et « ne craindront plus de voir leurs nourrissons ainsi que leurs enfants emportés par les maladies hydriques ». Actuellement, Koléane et son équipe réfléchissent à des perspectives sur le long-terme qui pourraient permettre à ces villages de s’autosuffire. « Nous avons l’ambitions de renforcer cet écosystème en envisageant la plantation d’arbres, notamment ceux résistants aux feux de brousses tels que l’acacia. » Pour elle, la prochaine étape est d’abord de se constituer en association. « Avoir réalisé une telle initiative nous a permis de voir qu’avec très peu, des actions à forte implication humaine peuvent être réalisées. »

Propos recueillis par  Miora Randriamboavonjy

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir