DJ Amaroula : Le roi du Sakuba
8 mai 2024 // Musique // 9232 vues // Nc : 172

Originaire de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, DJ Amaroula fait partie des nominés dans la catégorie Meilleur Music DJ Africain de l’Afro Mada Music Awards qui se tiendra à Madagascar, les 1er et 2 juin prochains. Connu pour son style le Sakuba, DJ Amaroula fait danser les nuits africaines et bientôt malgaches.

Auteur, compositeur, interprète, chanteur et danseur-chorégraphe, DJ Amaroula tient son nom de la liqueur crémeuse Amarula, il est reconnu pour sa musique et sa danse enivrantes. Il débute sa carrière en 2007 en travaillant comme DJ dans les boîtes de nuit kinoises comme le Tunnel ou le Klubb. En 2010, il enregistre son premier single intitulé « La Banane » qui lui permettra de se propulser dans le milieu musical en RDC et de toucher un large public. Au fil du temps, il enchaîne les collaborations et les singles. En 2017, il devient l’ambassadeur de l’ONG Mukaji qui milite pour l’épanouissement des jeunes filles, des orphelins, la prise en charge des personnes du troisième âge et la protection de l’environnement. En décembre 2018, son cinquième single « Likolo » est un autre véritable succès qui confirme sa puissance dans le monde du DJing. Un single remixé avec la star camerounaise Ténor en 2022.

Vos débuts dans la musique ?
J’ai commencé la musique tout jeune, en secondaire à l’école durant les journées culturelles. Et le Djing, en 2005. C’était une manière de chercher un boulot pour me payer l’université. Mais je suis devenu un passionné jusqu’à maintenant et j’ai pu imposer mon nom en tant que meilleur DJ en Afrique Centrale, en RDC. Comme on dit « DJ Amaroula, leader maximum. »

Parlez-nous de votre style, le Sakouba ?
Le Sakouba, c’est un style que j’ai créé qui vient de la musique congolaise, le Ndombolo mélangé à du coupé décalé et de la rumba. Depuis que j’ai commencé à faire des chansons, c’est mon premier single « La Banane » qui m’a permis d’imposer ce style-là. À l’époque, j’étais influencé par mon défunt ami, DJ Arafat. Sinon, quand vous entendez mon cinquième single « Likolo », c’est du pur congolais.

Votre séjour à Madagascar ?  
Je suis excité de savoir que je suis à Madagascar actuellement pour présenter un grand spectacle. Pour vous faire découvrir DJ Amaroula, les chorégraphies et la musique que je produits. C’est un réel plaisir et une opportunité de se faire connaître encore plus. Et je pense que je gagnerais ce trophée ! Je ne connais pas trop la musique malgache, mais je suis là pour la découvrir, c’est quelque chose de nouveau. On est toujours là pour apprendre.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto
Facebook : djamaroulaofficiel  / Afro Mada Music Awards

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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