Révolution : Ce n'était pas mieux avant eux
22 septembre 2024 // Media & Add-0n // 6391 vues // Nc : 176

Des jeux, il y en a eu. Mais des jeux pouvant dire “avant moi, ce n’était pas comme ça”, il n’y en a qu’une poignée. Aujourd’hui, certaines mécaniques nous semblent naturelles lorsque nous jouons. La barre de points de vie, la carte d’exploration, la caméra que l’on peut bouger nous-mêmes… Et pourtant, avant qu’elles soient, il a bien fallu qu’il y en ait un qui les fassent venir. Alors cette fois-ci, nous allons voir trois jeux qui ont tout changé dans l’univers du gaming, en introduisant un élément que tout le monde voit comme une évidence de nos jours.

THE LEGEND OF ZELDA: OCARINA OF TIME (1998) ET LE SYSTÈME DE CIBLAGE Z (Z-TARGETING)
Avant Ocarina of Time, les combats en 3D étaient souvent maladroits et imprécis, car les joueurs avaient du mal à cibler les ennemis et à gérer les combats dans un espace tridimensionnel. Les plus anciens d’entre nous rappellent le nombre de coups gratuits qu’ils se sont pris, juste parce qu’il était impossible de se placer correctement devant l’adversaire.

Le système de ciblage Z a simplifié ce processus en permettant de verrouiller un ennemi ou un objet, facilitant ainsi les mouvements et les attaques. Cette innovation a rendu les combats plus fluides et intuitifs. A lui seul, il a posé les bases pour de nombreux jeux d'action-aventure à venir.

GRAND THEFT AUTO III (2001) EN MONDE OUVERT 3D
Nous sommes tous d’accord pour dire que l’ère du jeu à monde ouvert bat son plein. Si Breath of the Wild et The Witcher 3 ont mis en place ce que devait être l’open-world moderne, c’est bien GTA III qui en a défini les codes. Les jeux d'aventure et d'action étaient souvent linéaires, limitant la liberté du joueur à suivre des chemins prédéterminés.

GTA III a introduit un monde ouvert en 3D où les joueurs peuvent explorer une ville entière sans contraintes, interagir librement avec l'environnement et choisir leur propre chemin. Cette liberté d'action et d'exploration a rehaussé les attentes des joueurs en matière de gameplay non linéaire et a influencé de nombreux titres et genres par la suite, et donnant naissance au sous-genre du “GTA-like”, graal ultime pour un jeu vidéo.

DARK SOULS (2011) AVEC LA DIFFICULTÉ PUNITIVE ET LE SYSTÈME DE COMBAT PRÉCIS
Qu’on se le dise, la difficulté n’a pas été inventée par Dark Souls. Mais avant lui, de nombreux jeux d'action-aventure offraient une expérience de difficulté modérée avec des checkpoints fréquents et des systèmes de sauvegarde généreux. Le “die and retry”, dont le principe était de mourir plusieurs fois jusqu’à trouver la bonne approche, était alors plutôt l'apanage des jeux typés arcade.

Dark Souls l’a poussé plus loin en l’adaptant au squelette de son genre. Il a introduit une approche unique en se concentrant sur une difficulté exigeante mais équitable, où chaque erreur pouvait être fatale, mais chaque succès était d'autant plus gratifiant. Le système de combat précis, nécessitant une maîtrise des mouvements et des attaques, a offert une profondeur et un challenge inédit. Le concept de “risk and reward” et les mécaniques de respawn ont créé un nouveau sous-genre, les “Souls-like”, inspirant une multitude de jeux qui cherchent à reproduire ce défi gratifiant.

Eymeric Radilofe

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Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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