Gagnantes de la première saison de la télé-réalité Story Island
Nouvelles stars de la télé-réalité à Madagascar, Arthuna et Prisca ont remporté la première saison de Story Island. Onze célibataires des six provinces malgaches ont vécu neuf semaines de luxe total dans une résidence paradisiaque. Entre piscine, plages et des millions d’ariary en jeu, Arthuna de Tana et Prisca de Majunga nous racontent leur succès inattendu !
Gagnantes de Story Island, vos impressions ?
Arthuna : Participer et remporter cette expérience a été intéressant pour moi. Je n’ai jamais cherché à être célèbre, mais le soutien du public m’a permis de rester dans la compétition. Cependant, cette participation m’a ouvert quelques portes dans différents domaines et m’a permis de rencontrer divers types de personnes.
Prisca : Je suis fière et heureuse d’avoir gagné la première saison de Story Island. C’est difficile de décrire mes émotions en ce moment. Je crois fermement que le fait d’être authentique avec les autres participants et le public m’a aidé à gagner cette saison.
Vos activités actuelles ?
Arthuna : Je travaille comme assistante administrative tout en venant de terminer mon Master en relations internationales et diplomatie. Parallèlement, je suis modèle pour une agence et je fais des apparitions dans des clips vidéo d’artistes comme Dalvis. De plus, je collabore avec une bijouterie ainsi que des marques de vêtements et de chaussures.
Prisca : Je suis étudiante, et actuellement, je me prépare pour ma deuxième participation à Story Island. Cette nouvelle saison s’annonce grandiose, et je suis impatiente d’y participer à nouveau.
Des projets pour le futur ?
Arthuna : Je ne pense pas pouvoir participer à la deuxième saison de Story Island. En dehors de cela, j’envisage une carrière d’actrice, aussi bien au niveau local qu’international, ou peut-être devenir influenceuse. Avec mes collaborations actuelles, je cherche à élargir mes contacts pour augmenter mes revenus. Et puis, participer à une autre télé-réalité m’intéresse toujours, mais plutôt à l’étranger qu’à Madagascar.
Prisca : En dehors de mon intention de revenir pour la deuxième saison de Story Island, j’ai déjà quelques projets en tête, mais je préfère garder la surprise jusqu’à la fin de la saison 2.
Propos recueillis par Cedric Ramandiamanana
Facebook : Arthuna Derek : 032 81 014 60
Pri’s Sae Queen : 032 67 606 00
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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
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