Zedrim : Du rêve à la réalité
9 mai 2021 // Mode & Design // 5262 vues // Nc : 136

Votre tenue, c’est votre pouvoir ! C’est la philosophie de Zedrim (« The Dream » en anglais) pour qui nos vêtements ont des pouvoirs positifs sur chacun de nous. Derrière cette nouvelle marque, deux amies, Nomia Nisainana et Aina Tantely.

Tout part d’une amitié, d’un rêve ! C’est l’histoire de Zedrim, la marque de prêt-à-porter dont la première collection a été présentée au public en février dernier sous le thème « Trafic. » Une trentaine de vêtements caractérisée par des tenues de ville ou de soirée en passant par de la lingerie. « Zedrim figurait dans le Top 5 des rêves qui nous tenaient à cœur depuis dix ans », explique Aina Tantely. « Malgré les épreuves que nous avons traversées chacune de notre côté et un parcours professionnel différent, ce projet s’est concrétisé grâce à la rencontre avec Tina, notre couturière aux doigts de fée. »

L’aventure commence avec l’aménagement de leur atelier à Ankadifotsy et de fil en aiguille, les commandes arrivent. Bien qu’encore à la recherche de leur style, les jeunes femmes commencent vraiment à faire parler d’elles en réalisant la tenue d’une des candidates finalistes de Top Model Madagascar. « Le défilé final portait sur le thème Créature céleste. Même si la candidate n’a pas gagné, elle a remporté le titre de meilleur costume, une consécration pour nous ! »

Votre tenue est votre pouvoir, c’est la philosophie de la marque. Un message simple qu’elles ont voulu retranscrire à travers cette première collection. « Le thème que nous avons choisi : Trafic est très vague, chacun pouvait l’interpréter à sa manière. C'était également l'effet de surprise recherché pour cette première. Avec plein de petits détails scéniques, Trafic parle bien de pouvoir. Notre concept du défilé va au-delà d’un va-et-vient de modèles, nous voulons raconter une histoire. » Les vêtements sont inspirés des codes vestimentaires de mafieux et de leurs femmes à plusieurs époques. Des costumes trois pièces, des rayures, des chemises à col blanc financier, des cravates… Pour les femmes, des tenues de ville, des robes de soirées dessinées presque comme des costumes. Les coupes restent élégantes, les couleurs criardes mais juste assez pour capter les yeux. Des jeux de textures, de matières qui subliment chaque vêtement.

« Le défilé faisait plutôt penser à un spectacle avec la participation de danseurs et de musiciens. Un véritable show qui n’a pas déplu aux invités. » Leur méthode ? « Nous avons tous en tête une tenue que nous rêvons de porter, mais perçue comme quelque chose d’inaccessible. Et notre métier, justement, est d’aider à se sentir bien en réalisant ces tenues de  rêves. » Elles ont également décidé d’allier mode et action humanitaire en collaborant avec l’association IvokoloAina, spécialisée dans la prise en charge des personnes atteintes de cancer. « Nous lui versons une partie de nos bénéfices. Toutes les occasions sont bonnes pour aider, non ? »


Propos recueillis par  Aina Zo Raberanto

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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