Matchbox : Sans discrimination
3 février 2021 // Photographie // 1089 vues // Nc : 133

Le photographe Matchbox revient avec une nouvelle série de photos surréalistes, Sarotava, qui sur la forme, présente le même concept pour toutes les images : des étrangers sans têtes. Une série à travers laquelle il reprend les problématiques de la discrimination. « Le but initial de cette série est d’enlever toute forme de jugement, de discrimination, de montrer qu’au fond, nous sommes tous égaux, nous sommes tous dans le même bateau et chacun fait de son mieux pour s’en sortir. En effet, je trouve que beaucoup se basent sur le physique pour juger les valeurs d’une personne, beaucoup se trouvent des excuses, bien sûr, comme les restos qui n’acceptent pas les personnes en tongues ou la société qui blâme les mini-jupes comme étant la cause du viol. »

En enlevant le visage, une grande partie des informations que nous avons sur un inconnu n’est pas accessible, nous sommes donc obligés d’avoir recours à d’autres moyens pour en savoir plus sur la personne concernée, lui parler par exemple. Tout le monde devrait être libre d’être qui il veut sans être jugé. Comme à son habitude, Matchbox a conceptualisé cette série mais cette fois-ci en combinant la photographie de rue et la photographie surréaliste. « Jusqu’ici, c’est la série la plus difficile au niveau technique. Ce n’est pas la première fois que je traite le sujet de la discrimination, mais, c’est la première fois pour moi que je fais des photos d’inconnus dans les rues. Je ne suis pas photographe de rue, c’est un exercice que j’ai dû apprendre car j’ai l’habitude de contrôler tous les éléments des images que je produis comme la lumière, les couleurs, les poses…» Matchbox souhaite développer cette série à Tana mais également faire une image dans chaque région de Madagascar.


Propos recueillis par Aina Zo raberanto

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Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

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