Nettoyer, balayer, astiquer…
29 septembre 2024 // Quiz & Actuel // 4338 vues // Nc : 176

Petit Tsiory : Le maître du chaos!
Dans un univers où chaque chaussette connaît son tiroir et chaque crayon savoure la tranquillité de son pot, une espèce rare et fascinante prospère : le bordélique heureux. Petit Tsiory en est le parfait représentant. Journaliste compétent et dynamique, il n’a pas choisi de vivre dans le chaos, c’est plutôt le chaos qui l’a choisi. Avec un emploi du temps serré où les heures défilent plus vite qu'un taxi-be en pleine heure de pointe, Tsiory court constamment après le temps. « Je rentre à 8 h du matin, finis à minuit, puis je repars à l’aube, et c’est comme ça tous les jours. Je n’ai simplement pas le temps de ranger ma chambre ! » confie-t-il, avec un soupçon de résignation. Le terrain de jeu favori de ce désordre ? Sa chambre, bien entendu. Après une longue journée de travail, ou même durant les week-ends, Tsiory préfère largement se prélasser que de s'attaquer à cette jungle de linge éparpillé. « Les vêtements sont les rois du chaos.

J’ai une chaise qui déborde de fringues, et pour le reste, ils se partagent mon lit en toute tranquillité » raconte-t-il en riant. Pour dompter ce cyclone domestique, il a fini par embaucher une aide ménagère qui passe chaque semaine pour remettre un peu d'ordre dans ce capharnaüm. « Et encore, si je suis en congé, il m’arrive de jouer au déménageur amateur en changeant un coin en un autre coin, juste pour le fun. Mon armoire ? Je l’ai rebaptisée 'Cyclone' tellement elle ressemble à une zone sinistrée par une tornade de vêtements ! » plaisante-t-il. Au final, même si ce désordre le démotive quelque peu en rentrant chez lui après une journée épuisante, Petit Tsiory a appris à faire avec. « En plus des habits, les papiers comme les communiqués de presse viennent ajouter une touche finale à ce joyeux désordre dans ma chambre ». Et puis après tout, n’est-ce pas dans ce joyeux désordre que les meilleures idées naissent ? Petit Tsiory préfère voir sa chambre comme une source d’inspiration plutôt que comme un chantier en attente. Et qui sait, peut-être qu'un jour, ce chaos aura son propre système d'ordre… Ou pas !

Tiavina : Au millimètre près !
Gare aux taches ! Il voit tout. Des empreintes de doigt sur les verres, jusqu’à la poussière sur les chaises et les tables, en passant par les mini éclaboussures de nourriture sur les ustensiles de cuisine. Lui, c’est Tiavina, serveur au restaurant Le Patio à Antanimora. La première chose qu’il fait en arrivant au travail, c’est de scruter les alentours, les endroits où les clients seront plus tard. Il vérifie ensuite les tables, les chaises, les mixeurs, les verres, etc. Il lui arrive aussi de faire le tour de la cuisine pour vérifier et nettoyer, au cas où. Cette méticulosité millimétrique, il sait à quel point elle est importante. « C’est à travers la propreté des objets utilisés que les clients jugent de la propreté d’un restaurant. C’est toute la réputation du restaurant qui risque d’être compromise à cause d’un tout petit manque d’attention ». Pour autant, cette manie n’est jamais devenue automatique, et encore moins une routine pénible. « Il ne suffit pas de passer un œil et de se dire que tout est bon.

Au contraire, je renouvelle ma façon de travailler tous les jours, et je trouve de nouvelles méthodes pour vérifier le rangement et l’hygiène ». En dehors de son lieu de travail, on retrouve le même homme soucieux de la propreté. « Dans la vie quotidienne, c’est très agréable de vivre dans la propreté, quand une personne est propre, son esprit est d’autant plus ouvert et les gens s’ouvrent à elle. Tandis qu’une personne bordélique, même dans sa façon de s’habiller, va automatiquement éloigner les autres. Il faut aimer la propreté et l’ordre ».

Pages réalisées par Cédric Ramandiamanana et Mpihary Razafindrabezandrina

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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