En ville avec Kevin Ramarohetra
27 février 2024 // Downtown // 3200 vues // Nc : 169

L’année dernière, ses photos ont assuré la promotion de l’exposition collective Lamba Forever Mandrakizay, une première pour un artiste photographe. En dehors des galeries, Kevin Ramarohetra continue à chercher la beauté dans l’ordinaire. Dans l’objectif de son appareil photo, la capitale qui lui est pourtant si familière redevient neuve : des paysages urbains connus, des quartiers mythiques, et d’autres repères insoupçonnés… Autant d’adresses qu’il nous fait découvrir sous un angle proprement sien.

Votre resto favori ?
Déjà, il faut savoir que je mange un peu partout, mais si je dois nommer un restaurant favori, je nommerais Le Marais de chef Lalaina.
C’est là que j’ai trouvé l’art culinaire dans toute sa splendeur : la créativité du chef ainsi que son inspiration dans le dressage, les saveurs et le mélange des produits. C’est une expérience unique.
A part ça je mange aussi dans les restos chinois : Hamburger Chinois, La Dynastie, etc.

Votre plat préféré ?
Ce qui est sûr c’est que je suis un grand fan de la cuisine asiatique, tout ce qui est nouilles sautées avec du porc caramélisé ou du tsa-tsiou, j’adore ça.
Pour les plats malgaches, je suis mitigé entre le ravitoto sy henan-kisoa et l’omby ritra.

Une boisson fétiche ?
C’est le Coca-Cola, le vrai Coca-Cola, et non pas World Cola et compagnie, ni Pepsi. Même si j’en bois rarement ces dernières années car j’essaie de vivre sainement, ça reste quand même l’une de mes boissons préférées.

Où faire du shopping ?
Je ne fais pas beaucoup de shopping en général, mais le plus souvent je vais au marché de Mahamasina. Là- bas on voit des pièces uniques, et je trouve que la qualité et l’authenticité sont assurées. Si je cherche un truc plus spécifique, j’aime bien scroller sur Vinted.

Les meilleurs plans pour débuter une soirée ?
Je traîne souvent en ville, donc jeciterai Koko Kafé à Isoraka, Bogota à Isoraka ou Custom Café à Ampasamadinika c’est pour l’ambiance, le cadre, et bien sûr l’aventure.

Un endroit pour s’évader ?
Il n’y a pas d’endroit en particulier, mais pour quelqu’un comme moi qui aime beaucoup la nature, tant qu’on sort de la ville, loin du stress, du bruit et tout ça, ça me va ! En même temps, ça peut paraître paradoxal mais pour moi, s’évader c’est aussi rester chez soi et apprécier la paix et le calme à la maison.

Les bons plans pour les vacances ?
L’endroit qui m’a le plus marqué c’est l’île Sainte Marie. C’est vraiment un lieu à visiter, c’est un des plus beaux endroits de Madagascar selon moi. Pour ses paysages naturels, pour les amoureux de la nature, c’est vraiment unique comme endroit.

L’événement culturel qui vous a marqué ?
Sans doute l’exposition Lamba Forever Mandrakizay du mois de juillet à novembre 2023 à Hakanto Contemporary à Ankadimbahoaka. Avoir été parmi ces grands noms de la scène culturelle malgache m’a vraiment ému en fait. Il y avait des grands noms d’une autre époque, du XIXème siècle et autres, et avec des artistes actuels aussi. Pour cette exposition, le méli-mélo de différents arts sur un même thème m’a touché de manière inattendue. J’étais comme un petit poisson tout fier parmi ces artistes exceptionnels.

Votre actualité ?
Je nourris mon inspiration en prenant des photos par ci par là quand je suis inspiré. D’habitude, je prends en photo l’interaction des paysages et de l’humain, mais j’aimerais explorer des thèmes plus spécifiques qui touchent notre société. On verra où ça va nous mener.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Laisser un commentaire
no comment
no comment - FIM 2025 : États généraux de l'économie malgache

Lire

26 mai 2025

FIM 2025 : États généraux de l'économie malgache

« Une 19ᵉ édition satisfaisante », s'exultent les organisateurs de la Foire Internationale de Madagascar, alors que le rideau tombe sur cette édition,...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir