Star du basketball, Hajanirina Harisoa Muriel est une athlète accomplie. Capitaine de l'équipe féminine Ankoay, médaillée de Bronze aux Jeux de la Francophonie, médaillée d’or aux Jeux des Îles de 2023, et récemment championne au Lite Quest Runball avec les Ankoay 3x3, elle nous dévoile ses bon plans et ses coups de cœur à Tana.
L’endroit ou le quartier préféré de votre ville ?
Je n’ai plus de quartier préféré désormais, mais j’aimais beaucoup aller à Mahamasina jusqu’à ce que le terrain de basket devienne compliqué d’accès.
Un restaurant coup de cœur à nous recommander ?
J’adore le Coin du Foie Gras, que ce soit à Tanjombato, Isoraka ou Behenjy.
Votre plat préféré ?
Les fruits de mer et les crustacés !
Où faire du shopping ?
Je ne fréquente pas les boutiques de luxe ou très connues, mais j’apprécie beaucoup les friperies de Mahamasina. J’y achète même mes équipements sportifs. Par contre, pour mes baskets, je vais chez Neo Nirina Basket, un magasin de chaussures partenaire de la Fédération Malagasy de Basketball.
Où commencer et terminer la soirée ?
Personnellement, je ne suis pas très noctambule, sauf après une victoire lors des championnats. La dernière fois, nous sommes allées avec toute l’équipe au Taxi Be à Antanimena. Je ne bois pas d’alcool, mais j’aime bien danser pour profiter de la soirée.
Un endroit pour s’évader le week-end ?
Ampefy ! C’est un endroit calme et les poissons y sont délicieux. Parfois, avec ma famille, nous visitons également les environs d’Ambatofotsy, où il y a un lac et des sapins, pour nous détendre.
Les bons plans vacances ?
Pour des vacances en famille, j’aime bien aller à la plage, notamment à Foulpointe. En revanche, pour une escapade plus intime avec mon conjoint, nous préférons Sainte-Marie ou Nosy Be Hell-Ville.
L’évènement culturel qui vous a marqué ?
Chaque événement sportif a eu un impact sur moi, mais rien ne peut égaler la naissance de mon bébé. Être mère a complètement transformé ma vie, m’apportant discipline et structure, et m’a éloignée des distractions.
Votre actualité ?
Nous avons récemment remporté le Lite Quest Runball à La Réunion, et Madagascar a participé pour la première fois. Cette victoire représente également notre première médaille d’or dans cette compétition. Bien que l’équipe féminine soit sur une bonne lancée, la suite de cette aventure reste encore un peu compliquée au niveau de l’organisation en raison de conflits de calendrier avec d’autres championnats prévus pour l’équipe féminine.
Propos recueillis par Cédric Ramandiamanana
Facebook : Hajanirina Harisoa Muriel
Contact : 034 98 223 11
Le théâtre malgache s'invite sous les projecteurs internationaux. « La ferme », création contemporaine de la compagnie Miangaly Théâtre, a été sélecti...
Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
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