Djette Valiha « La nuit offre beaucoup d’opportunités »
27 mai 2023 // By Night // 2012 vues // Nc : 160

Son nom fait déjà référence à l’un des instruments emblématiques de la musique malgache, le Valiha. Du haut de ses 19 ans, cette slameuse et danseuse commence à se faire un nom dans le milieu du Deejaying et surtout des nuits tananariviennes.

Tes débuts dans le Deejaying ?
Un membre de ma famille a ramené des platines, bien sûr, on m’a interdit d’y toucher, mais comme j’étais curieuse je voulais savoir ce que c’était. Il m’a donc montré quelques petits trucs et ensuite, il m’a présenté à quelques DJs malgaches. J’ai pu regarder les sets de DJette Mimi ou encore de Deevajay. C’était le déclic, je voulais devenir DJ. Tout cela s’est passé en 2020. Mais, je dirais que la plus grande aventure qui a fait décoller ma carrière, c’était en

mars 2022 pour la célébration du 8 mars au Kudéta. C’était la première fois que j’étais face à un vrai public, car la plupart du temps, je suis en train d’apprendre avec d’autres DJS ou bien je m’entraîne chez moi. C’était une soirée inoubliable !

Justement, une nuit avec toi ?
Quand j’anime une soirée, je commence doucement. Un peu de house, de l’afro pop du moment et je commence à faire monter la température vers des sons de 124 bpm. Ensuite, on part sur du salegy, que j’adore, et sur des musiques qui font twerker. Actuellement, je suis DJette résidente à l’O2 à Antanimena. J’y suis en semaine et parfois les samedis à partir de 18h jusqu’à deux heures du matin.

La nuit et toi ?
Il faut l’avouer que la nuit, ce n’est pas toujours facile pour une fille. La plupart de mes collaborateurs sont des hommes, il faut savoir faire la part des choses. Il faut se forger un caractère. Au début, mes parents étaient sceptiques puisque j’étais une fille qui n’avait pas beaucoup d’ami.es, toujours plongée dans les livres. Un peu geek. Maintenant, je dirais que la nuit m’a changé. On côtoie plein de gens que je ne verrai sûrement pas le jour. La nuit, c’est aussi beaucoup d’opportunités. Par exemple, j’ai fait la rencontre de nombreux humoristes et actuellement, je suis la DJette permanente des différents évènements d’humour comme le Slam’Up dont la prochaine édition se tiendra en août à Majunga, du festival Jokoso en novembre et de Bétige Comedy Club.

Propos recueillis par Aina  Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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