La rencontre annuelle des passionnées et amateurs de tatouage s'est déroulée dans plusieurs locaux de la capitale les 12, 13 et 14 décembre. Le Havats...
Edito
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Shows devant !
Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement. Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ? Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
Interview - Cordonnerie Rainivony - Décembre 2025 - NC 191
Découvrez la success story de la 𝐂𝐨𝐫𝐝𝐨𝐧𝐧𝐞𝐫𝐢𝐞 𝐑𝐚𝐢𝐧𝐢𝐯𝐨𝐧𝐲 dans le 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® NC 191 - décembre 2025 « 𝐊𝐢𝐫𝐚𝐫𝐨 𝐑𝐚𝐢𝐧𝐢𝐯𝐨𝐧𝐲 » : un nom qui a fait ses preuves sur les trottoirs comme dans les ateliers. Le plus surprenant ? Son fondateur n’avait rien d’un cordonnier. Et pourtant, des décennies plus tard, ses fils, petits-fils et arrière-petits-enfants prolongent cette aventure devenue un véritable empire du cuir.