Best Peaches : Besties et Sporties
2 février 2025 // Influenceur du mois // 5840 vues // Nc : 181

C’est une amitié de 10 ans qui s’est traduite plus tard en une passion commune. Arielle Cécilia Rakoto Andrianaly et Santatriniaina Erica Raheliarisoa ont créé Best Peaches en 2022. Elles s’entraînent, s’entraident et créent des contenus sur Facebook, Instagram et TikTok. Tout dans la bonne humeur, elles ont de quoi pousser et motiver leurs abonnés au sport.

« Best » de « Best friends » (meilleures amies), E et A – Erica et Arielle – dans « Peaches » qui est aussi une suggestion d’Erica qui apprécie particulièrement les pêches. « Cela fait 10 ans que nous nous connaissons. J’ai commencé le sport en 2020, et plus tard, j’ai entraîné Arielle avec moi », confie Erica. Arielle, toute jeune maman, a suivi sa confidente et s’y est plu. « Je suis allée avec elle dans sa salle de sport au Fitness Club Antanimena, où le coach Sôlô nous a accueillies. Nous y sommes restées pour faire de la musculation pendant trois ans et demi. » Aujourd’hui, elles se rencontrent tous les matins pour s’entraîner à L’Usine Andraharo, d’où elles partagent les vidéos de leurs exercices. « Best Peaches est une page qu’on a créée pour vendre des articles de sport. » Une anecdote qui amuse Arielle : « Un jour, nous avons partagé une vidéo dans laquelle nous nous entraînions dans les tenues de sport que nous vendions, et nos abonnés, en voyant cela, ont apprécié et ont demandé plus de partage sur les exercices que nous faisons. C’est là que l’idée d’en parler davantage nous est venue. » Erica et Arielle alternent alors musculation et CrossFit, compétitions sportives et création de contenus.

Et elles ont toujours le sourire aux lèvres ! Chaque contenu est un petit clin d’œil pour dire « viens on fait du sport ! ». Les deux amies ont de belles inspirations : « En tant que femmes, nous voulons surtout attirer les femmes. Quand on regarde les influenceuses sport à l’étranger, on veut généralement devenir comme elles : nous avons la conviction que c’est l’effet que nous avons auprès des autres femmes et que celles-ci veuillent se mettre, à leur tour, au sport ! » Elles ne partagent pas que des exercices, elles parlent aussi de nutrition, tout en y mettant un peu de leur vie. Entre entraînement, vie professionnelle et personnelle, elles ont réussi à intégrer leur passion dans leur routine. Erica confie : « C’est bien plus que de l’exercice physique, le sport m’a appris à oser, à être un peu plus courageuse. » Arielle d’ajouter : « Nous avons fait face à de nombreux défis au niveau personnel, mais le sport nous a appris à être patientes, à nous relever, et c’est aussi à la salle qu’on évacue tout notre stress. » Les amies restent unies au-delà de toutes chamailleries, et Best Peaches les a aidées à réaliser bien des rêves.

« Dans notre parcours, notre passage à la Villa de Vohilava a été très marquant parce que c’est à ce moment que je me suis rendu compte que tout effort avait sa récompense, et que nos partages sont arrivés jusqu’à Sainte-Marie, en plus du fait que ça a été notre tout premier voyage entre copines ! » Des moments qu’Arielle partage dans l’émotion. Les Best Peaches ont pour ambition de créer davantage de contenus et de trouver plus de collaborateurs pour continuer à parler de leur passion. Et maintenant que l’on sait que le maître-mot est « motivation », elles n’ont pas peur de parler de leur début sur la page. « Ceux qui nous voient sur les réseaux ont souvent peur de se lancer, et parfois, l’on se cherche juste des excuses… Il faut juste un peu d’organisation, de discipline, et par-dessus tout, il faut éviter de se comparer aux autres, mais prendre soi comme référence. Si, par exemple, aujourd’hui, vous avez réussi à porter cinq kilos, et que demain vous en faites six, c’est déjà super ! » Après plusieurs compétitions depuis 2023, dont l’Open CrossFit ou le Fit Game où Erica a remporté la première place, les Best Peaches préparent aujourd’hui une compétition spéciale féminine pour les prochaines célébrations de la journée des droits de la femme. À côté, elles se préparent pour devenir à leur tour coaches. Et elles y vont toujours ensemble, elles ne se lâchent pas jusqu’au bout !

Rova Andriantsileferintsoa

Facebook: Best Peaches
Contact: bestpeaches.mdg@outlook.com
Numéro: +261 32 27 646 11
(Instagram: best_peaches.mdg
TikTok: best_peaches.mdg)

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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