Le casanier et la fêtarde
21 avril 2025 // Quiz & Actuel // 4521 vues // Nc : 183

Andraina Rajaobelina - Le casanier

Personal trainer - comprenez coach personnel – dans la vie professionnelle, Andraina est quelqu’un de posé qui suit un agenda cadré au millimètre près. Comme sa profession l’exige, il pratique presque quotidiennement des séances de sport afin de garder la forme. Et lorsqu’il n’est pas en train d’accompagner un client dans la poursuite de son « body goal », le coach aime passer du temps chez lui, que ce soit en week-end, durant les jours fériés ou en soirée. « Je profite pour me reposer dès que j’en ai l’occasion », dit-il d’un air fatigué mais professionnel. En effet, les clients défilent et les moments de répit sont parfois si rares qu’ils se dégustent comme un bon vin.

« Quand tu travailles dans des professions assez éprouvantes physiquement, il est important de se préserver et de prendre le temps de se reposer, sinon tu risques d’accumuler la fatigue ». Néanmoins, le repos ne reste pas la seule raison qui pousse Andraina à rester chez lui. Il ne sort presque jamais en soirée (pour ne pas dire jamais) afin de préserver ses performances. « Lors du sommeil, le corps se reconstruit après une bonne séance. Le manque de sommeil empêche la récupération, ce qui entraîne des courbatures, de la fatigue et peut accroitre les risques de blessures ». Les rares fois où vous le verrez en soirée, ce sera sans un verre d’alcool à la main. « Je ne bois pas d’alcool parce que je n’aime pas cela. Ses effets sont mauvais pour les sportifs, en plus de baisser la testostérone et favoriser la prise de poids si l’on en abuse ». De plus, il rentre le plus tôt possible, afin de pouvoir dormir et récupérer. Les soirées qui finissent à 6h du mat ou les afters ? Très peu pour lui ! Mais alors, ne sort-il jamais ? Négatif. Il apprécie les sorties au restaurant de temps en temps. « De par mon métier et par envie personnelle, je m’efforce d’avoir une alimentation saine et équilibrée. J’évite la junk food, les sodas et les sucreries. Néanmoins, je m’autorise à en manger de temps en temps, parce qu’il faut aussi savoir se faire plaisir ». Lors de ces sorties resto, il s’autorise donc quelques écarts sur sa diète, et surtout, il s’autorise à sortir ! Et la suite du programme ? À la maison bien entendu ! Malgré tout, ce mordu du sport s’efforce de faire la part des choses. « Bien que j’apprécie rester chez moi, je m’efforce d’être là lors des anniversaires, des fêtes de famille ou encore les sorties entre amis. C’est important de garder la sociabilité, je ne veux pas que mon mode de vie soit un frein à mes relations ». Un esprit sain dans un corps sain en somme.

Propos recueillis par Emerick Andriamamonjy

Contact coach : aq.raj

DJette Mimie - La fêtarde

S’il fallait un adjectif pour définir DJette Mimie, fêtarde serait la description parfaite. Car oui, Djette Mimie — et non pas DJ, elle insiste là-dessus — a la fête qui coule dans ses veines. « J’ai toujours aimé sortir et faire la fête. J’adore la communion qui règne lors des soirées, ces moments où l’on chante et l’on danse tous, sans se soucier du qu’en-dira-t-on ». Sa passion pour la fête et la musique l’a d’ailleurs poussé à en faire son métier. « J’ai toujours été celle qui mettait de l’ambiance lors des soirées entre amis ou des réunions de famille. C’est tout naturellement que j’ai fait du DJing mon choix de carrière ». Avec ce métier et sa passion pour la fête, elle passe presque tout son temps derrière les platines.

« En semaine je m’occupe de notre business avec mon mari. Sinon, les week-ends et les jours fériés, je suis très souvent bookée pour animer des événements ». Mariage, anniversaire, baptême, voire des événements corporatifs, l’agenda de Mimie est plus que chargé. Son week-end classique ? Souvent à animer des soirées jusqu’à pas d’heure en tant que guest dans les night-clubs les plus branchés de la ville. Et même lorsqu’il lui arrive de ne pas avoir de contrat, elle décide tout de même de sortir chercher une soirée, qu’elle soit d’ordre privé ou en boite de nuit. « Lorsque je ne m’occupe pas d’une soirée, je sors tout de même. Je n’aime pas rester à la maison *rires*. Généralement, on commence par chiller dans un lounge bar. Après, on sort en boite. On a l’habitude de bouger de club en club, afin de vivre diverses ambiances et écouter différents styles de musique, propre à chaque établissement ». Car oui, c’est surtout la musique qui fait vibrer DJette Mimie ! Ses meilleurs souvenirs ? Avoir animé de grands événements comptabilisant plusieurs dizaines de milliers de public. « On me demande souvent si je ne suis pas fatiguée de ce rythme de vie à cent à l’heure. Ce n’est pas le cas. Pour moi, c’est une passion, un choix de vie que j’assume totalement ». « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie » finit-elle, sur cette citation empruntée à Conficius. Amen !

Propos recueillis par Emerick Andriamamonjy

Contact : Djette Mimie (Facebook)

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Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

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Découvrez 𝐌𝐚𝐬𝐜𝐡𝐚 et 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐏𝐚𝐪𝐮𝐨𝐭 𝐑𝐚𝐬𝐪𝐮𝐢𝐧𝐞𝐭, comédiens, dans le 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® NC 189 - octobre 2025. 
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