Bouddha Bar : Ambiance assurée !
28 avril 2024 // Sortir // 4295 vues // Nc : 171

Pour les rencontres entre amis, une ambiance cosy, de la bonne nourriture, et surtout un accueil impeccable, un coin incontournable en centre-ville, une adresse : le Bouddha Bar. Dans ce lounge bar d’Isoraka, l’ambiance comme la musique promet une immersion totale qui ne peut s’arrêter qu’au petit matin. Un cadre que Maurice Horlon et son équipe entretiennent depuis août 2023 pour tirer sur leur point fort : l’accueil.

De Le B à Bouddha Bar…
Le Bouddha est synonyme de zénitude, et cet esprit correspond bien à un bar lounge, et à l’ambiance qu’on veut y créer. Je voudrais que les gens se sentent chez eux quand ils entrent ici. Auparavant, l’endroit s’appelait « Le B », et j’ai voulu marquer une cassure en changeant le nom, pour également montrer que le gérant de l’établissement a changé depuis 2023. La statue de Bouddha était déjà là, je l’ai donc récupérée, restaurée et remise là. Depuis le début, je motive mon personnel à bien recevoir la clientèle : je fais de l’accueil mon point fort. Cela me marque de voir les gens s’étonner que je travaille ; oui, cela peut choquer, et parfois, je me permets d’offrir un verre aux bons clients. Comme c’est un bar lounge, on peut boire ce qu’on veut, il y a également une carte de tapas que j’ai élaboré, et une carte de pizzas, de la bonne nourriture qu’on peut se partager à table.

Un endroit convivial ?
Oui, en plus des canapés, il y a une terrasse où on a mis de beaux palmiers. C’est un endroit sympa, où j’ai installé quelques coussins. D’un autre côté, il y a un bar VIP, qui est plus tranquille, pour les groupes de huit ou dix personnes. C’est une salle calme et cosy pour la discrétion ou pour ceux qui aimeraient avoir de l’espace pour discuter, vu que c’est assez difficile dans la grande salle. Le Bouddha Bar n’a pas d’heure de fermeture : souvent, le vendredi, nous fermons vers les quatre ou cinq heures du matin, selon le dernier client. L’entrée est gratuite : chacun peut profiter de l’univers et de la musique, mais la consommation reste obligatoire. J’ai formé la sécurité pour qu’ils fassent attention, tout en restant gentil. Ils vont filtrer à la porte aux personnes qui peuvent venir apporter de la mauvaise ambiance ou qui ne consomment pas. Et grâce à ce système qu’on a mis en place depuis sept mois, il n’y a pas eu une seule bagarre ici.

Une attention particulière aux détails…
C’est simple, je veux que les gens qui passent une bonne soirée, aient envie de revenir. Certes, je veux que tout le monde soit bien accueilli, bien servi, et qu’il y ait la qualité de la table, qu’ils prennent des tapas et que ce soit bon, je suis particulièrement exigent en termes d’hygiène en cuisine : la chaîne du froid, par exemple, doit être respectée pour les fruits de mer. Je forme le personnel pour accueillir, mais généralement, je suis toujours présent pour recevoir les clients. Nous avons également mis en place un système informatique de commande : les serveuses prennent la commande sur un téléphone, puis celle-ci arrive sur la caisse centrale, et directement à la cuisine. Pendant que les clients sont en terrasse, la commande est déjà validée, le serveur va prendre deux trois commandes, puis revient prendre la commande sur un plateau. On gagne beaucoup en rapidité, mais aussi pour limiter les vols. Tous les mois, je fais des travaux : le miroir, les lumières ou la cuisine. L’argent qu’on gagne est directement réinvesti dans l’établissement, pour créer un cadre assez chaud, assez sympa, pour que les gens s’y sentent bien.

Des projets ?
Je réfléchis toujours à faire évoluer. C’est un endroit cosy, et le but est de venir avec des amis, pour fêter des anniversaires ou autres. En semaine, j’envisage aussi de proposer des privatisations de salle pour les événements, les communions et mariages : on peut emménager la place. Dans un laps de temps assez court, j’envisage de réinstaurer la restauration le midi et le soir. J’aurai toujours l’œil sur la cuisine, des spécialités européennes à la carte, et pourquoi pas un bar à brochettes, avec quelques plats élaborés. Les soirées à thème et les concerts sont aussi à prévoir, et bien sûr la diffusion de matchs. Les cocktails, comme la cuisine changent beaucoup : on fera peut-être un ou deux cocktails par moi. Sinon, pour une soirée détente entre amis, le Bouddha Bar est ouvert tous les jours à partir de 18 heures, et ce qui est sûr, c’est qu’on va tout mettre en œuvre pour que tout le monde passe une bonne soirée.

Propos recuiellis par Rova Andriantsileferintsoa
Contact : +261 34 43 143 33
Facebook : Bouddha Bar

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Exposition : L’économie a bonne mémoire

Lire

10 octobre 2025

Exposition : L’économie a bonne mémoire

De l’époque des royaumes à l’ère républicaine, Madagascar raconte son parcours économique à travers une exposition inédite. Organisée par FTHM Consult...

Edito
no comment - Mada fait son cinéma

Lire le magazine

Mada fait son cinéma

Il fut un temps — pas si lointain — où le cinéma malgache était timide, réduit à quelques projections confidentielles et à des moyens de fortune. Depuis un certain temps – ironie du sort ou simple justice poétique – ce sont nos films qui s’invitent sur les écrans du monde et des festivals sur les cinq continents. Felana Rajaonarivelo, Kuro Mi qui ont été récemment primés dans des festivals internationaux. Avec cette nouvelle génération de cinéaste, Madagascar rafle les prix et, surtout, les regards.
Il fut une époque où parler de « cinéma malgache » provoquait un sourire poli, celui qu’on réserve aux rêves un peu fous. D’autres se moquaient ouvertement de ces productions de niveau abécédaire. Désormais, ces points de vue moqueurs s’effacent pour laisser place à l’admiration. Les images sont plus nettes, les scénarios plus affûtés, les voix plus assurées. On sent cette montée en gamme, cette fierté tranquille d’un art qui prend enfin confiance en lui. Et c’est beau à voir — comme une pellicule qu’on aurait enfin sortie du grenier pour la projeter au grand jour.
Certes, des défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, de financements, de formation… mais le vent tourne. Et ce vent-là sent la créativité, la sueur, et un peu de ce grain de folie propre à nos conteurs. La Grande-île ne veut plus être simple figurant dans l’histoire du septième art. Madagascar s’installe, doucement mais sûrement, dans le rôle principal. Au fond, ce renouveau n’est pas qu’un phénomène culturel. C’est une déclaration : ici aussi, on sait raconter. Et mieux encore, le faire rêver.

No comment Tv

Interview - Mascha et Vincent Paquot Rasquinet - Octobre 2025 - NC 189

Découvrez 𝐌𝐚𝐬𝐜𝐡𝐚 et 𝐕𝐢𝐧𝐜𝐞𝐧𝐭 𝐏𝐚𝐪𝐮𝐨𝐭 𝐑𝐚𝐬𝐪𝐮𝐢𝐧𝐞𝐭, comédiens, dans le 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® NC 189 - octobre 2025. 
Au mois de septembre, les compagnies belges 𝐓𝐢𝐠𝐮𝐢𝐝𝐚𝐩 et 𝐅𝐓𝐋 𝐉𝐮𝐠𝐠𝐥𝐢𝐧𝐠 étaient de passage à Madagascar. Initialement venus dans la Grande île pour assister au mariage de leurs amis, les deux comédiens ont eu un agenda très chargé. Ils ont présenté – presque chaque jour – la pièce muette « 𝑰𝒅𝒚𝒍𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒃𝒓𝒂𝒄𝒂𝒅𝒂𝒃𝒓𝒂𝒏𝒕𝒆𝒔 ».

Focus

Randonnée du CASM

Randonnée du Club des Amateurs de Scooters de Madagascar - CASM - à Behenjy, le 17 octobre.

no comment - Randonnée du CASM

Voir