Il existe un petit salon convivial, discret et sûr à Ampandrana. Son nom reflète son style : « Prestige ». Cassim y est passée le temps d’un après-midi pour se faire une beauté avant une soirée spéciale.
Le wavy, un choix sûr pour un style décontracté. Cassim a les cheveux longs, qu’elle peut mettre en valeur comme son plus bel atout. La mise en beauté commence par un lavage et un masque. Pour ses cheveux secs, l’équipe a choisi la gamme nourrissante Milk Shake (shampoing et masque). Après rinçage, les cheveux sont séchés au brushing, en laissant de fines boucles en bas. La coiffeuse termine avec le steampod, réalisant de petites boucles qu’elle relâche délicatement pour donner un effet naturel.
Après les cheveux, place au maquillage ! Pour un rendu glamour, chaque détail est soigneusement travaillé, à commencer par le traçage des sourcils — une étape qui a pris… un bon moment. Mais l’équipe ne veut rien bâcler ! Les sourcils sont d’abord brossés vers le haut, puis redessinés avec deux crayons. Ensuite, le processus de maquillage commence : démaquillant, fond de teint, puis contouring pour sculpter le visage. Un anti-cernes est appliqué sous les yeux. La maquilleuse choisit un fard rouge vif sur la paupière, un autre légèrement plus clair sur les coins internes et un troisième, plus foncé, sur les coins externes. Une poudre vient unifier le tout, suivie d’un trait de crayon et de mascara pour l’effet « fatal ».
Le dégradé des lèvres ajoute une touche tendance : du rouge à l’extérieur, du rose à l’intérieur, relevé par une pointe de gloss. Cassim est fin prête pour sa soirée.
Rova Andriantsileferintsoa
Facebook : Prestige Hair & Beauty
Contact : +261 32 26 250 13
Le théâtre malgache s'invite sous les projecteurs internationaux. « La ferme », création contemporaine de la compagnie Miangaly Théâtre, a été sélecti...
Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.
November Numérique
November Numérique à l'IFM
