Bouddha Bar : Ambiance assurée !
28 avril 2024 // Sortir // 4526 vues // Nc : 171

Pour les rencontres entre amis, une ambiance cosy, de la bonne nourriture, et surtout un accueil impeccable, un coin incontournable en centre-ville, une adresse : le Bouddha Bar. Dans ce lounge bar d’Isoraka, l’ambiance comme la musique promet une immersion totale qui ne peut s’arrêter qu’au petit matin. Un cadre que Maurice Horlon et son équipe entretiennent depuis août 2023 pour tirer sur leur point fort : l’accueil.

De Le B à Bouddha Bar…
Le Bouddha est synonyme de zénitude, et cet esprit correspond bien à un bar lounge, et à l’ambiance qu’on veut y créer. Je voudrais que les gens se sentent chez eux quand ils entrent ici. Auparavant, l’endroit s’appelait « Le B », et j’ai voulu marquer une cassure en changeant le nom, pour également montrer que le gérant de l’établissement a changé depuis 2023. La statue de Bouddha était déjà là, je l’ai donc récupérée, restaurée et remise là. Depuis le début, je motive mon personnel à bien recevoir la clientèle : je fais de l’accueil mon point fort. Cela me marque de voir les gens s’étonner que je travaille ; oui, cela peut choquer, et parfois, je me permets d’offrir un verre aux bons clients. Comme c’est un bar lounge, on peut boire ce qu’on veut, il y a également une carte de tapas que j’ai élaboré, et une carte de pizzas, de la bonne nourriture qu’on peut se partager à table.

Un endroit convivial ?
Oui, en plus des canapés, il y a une terrasse où on a mis de beaux palmiers. C’est un endroit sympa, où j’ai installé quelques coussins. D’un autre côté, il y a un bar VIP, qui est plus tranquille, pour les groupes de huit ou dix personnes. C’est une salle calme et cosy pour la discrétion ou pour ceux qui aimeraient avoir de l’espace pour discuter, vu que c’est assez difficile dans la grande salle. Le Bouddha Bar n’a pas d’heure de fermeture : souvent, le vendredi, nous fermons vers les quatre ou cinq heures du matin, selon le dernier client. L’entrée est gratuite : chacun peut profiter de l’univers et de la musique, mais la consommation reste obligatoire. J’ai formé la sécurité pour qu’ils fassent attention, tout en restant gentil. Ils vont filtrer à la porte aux personnes qui peuvent venir apporter de la mauvaise ambiance ou qui ne consomment pas. Et grâce à ce système qu’on a mis en place depuis sept mois, il n’y a pas eu une seule bagarre ici.

Une attention particulière aux détails…
C’est simple, je veux que les gens qui passent une bonne soirée, aient envie de revenir. Certes, je veux que tout le monde soit bien accueilli, bien servi, et qu’il y ait la qualité de la table, qu’ils prennent des tapas et que ce soit bon, je suis particulièrement exigent en termes d’hygiène en cuisine : la chaîne du froid, par exemple, doit être respectée pour les fruits de mer. Je forme le personnel pour accueillir, mais généralement, je suis toujours présent pour recevoir les clients. Nous avons également mis en place un système informatique de commande : les serveuses prennent la commande sur un téléphone, puis celle-ci arrive sur la caisse centrale, et directement à la cuisine. Pendant que les clients sont en terrasse, la commande est déjà validée, le serveur va prendre deux trois commandes, puis revient prendre la commande sur un plateau. On gagne beaucoup en rapidité, mais aussi pour limiter les vols. Tous les mois, je fais des travaux : le miroir, les lumières ou la cuisine. L’argent qu’on gagne est directement réinvesti dans l’établissement, pour créer un cadre assez chaud, assez sympa, pour que les gens s’y sentent bien.

Des projets ?
Je réfléchis toujours à faire évoluer. C’est un endroit cosy, et le but est de venir avec des amis, pour fêter des anniversaires ou autres. En semaine, j’envisage aussi de proposer des privatisations de salle pour les événements, les communions et mariages : on peut emménager la place. Dans un laps de temps assez court, j’envisage de réinstaurer la restauration le midi et le soir. J’aurai toujours l’œil sur la cuisine, des spécialités européennes à la carte, et pourquoi pas un bar à brochettes, avec quelques plats élaborés. Les soirées à thème et les concerts sont aussi à prévoir, et bien sûr la diffusion de matchs. Les cocktails, comme la cuisine changent beaucoup : on fera peut-être un ou deux cocktails par moi. Sinon, pour une soirée détente entre amis, le Bouddha Bar est ouvert tous les jours à partir de 18 heures, et ce qui est sûr, c’est qu’on va tout mettre en œuvre pour que tout le monde passe une bonne soirée.

Propos recuiellis par Rova Andriantsileferintsoa
Contact : +261 34 43 143 33
Facebook : Bouddha Bar

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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