Smart Jump Tana: Le plaisir rebondit
3 décembre 2025 // Sortir // 223 vues // Nc : 191

À Tanjombato, on a trouvé l’endroit où les soucis retombent plus vite que l’on ne saute. Un parc à trampoline où même les parents redécouvrent leurs genoux. Smart Jump Tana transforme le défouloir en sport… et le sport en plaisir pur.

Au milieu du Smart Tanjombato, il y a désormais ce coin où l’on entend les rires rebondir aussi fort que les corps. Smart Jump Tana, ouvert en mai, s’est glissé dans le paysage comme une parenthèse légère, un défouloir propre et net — rien à brûler, sinon les calories et deux ou trois idées noires qui traînent au fond de la tête. Le concept, pensé pour les familles, permet de faire du sport sans s’en rendre compte. Et ça, c’est déjà un luxe. « L’idée est née d’un manque », raconte Navalona Ravelojaona, responsable des lieux. Les parcs existants sont beaucoup trop centrés sur les petits. « On voulait un espace où les parents ne sont pas condamnés à regarder de loin », explique le responsable, les pieds bien sur le plancher.

Et ces derniers s’invitent volontiers dans la danse. « Parfois, les papas sautent plus que l’enfant. Ils se lâchent complètement. Je l’ai vu, un dimanche : un père, sac à main de sa femme posé dans un coin, s’essayait à des rebonds dignes de ses 12 ans », affirme-t-elle, non sans fierté de pouvoir offrir à son public cette joie de vivre.

Pour en arriver là, il a fallu un an de réflexion. L'installation est compacte mais bien pensée : zone dunk à l’entrée, trampolines jusqu’aux murs, escalade avec atterrissage dans une piscine à mousse. Une disposition qui fait oublier l’espace réduit et rappelle que la verticalité peut, elle aussi, devenir un terrain de jeu. « On a des trampolines classiques interconnectés pour sauter librement, et des trampolines inclinés pour les rebonds plus dynamiques », précise Navalona. Ajoutez à cela une paire de chaussettes antidérapantes, un ticket d’entrée à partir de 10 000 ariary, et vous êtes prêt. Tant que vous pesez moins de 110 kilos et êtes en bonne santé, le ciel — ou presque — vous appartient.

Smart Jump Tana ne veut pas seulement faire bouger. Il veut rassembler. En octobre, l’équipe a lancé « Salto » son premier gros événement. Le slogan « Qui dit jump dit acrobatie » a fédéré amateurs, curieux, et professionnels du saut. L’idée était de montrer, sensibiliser, mais aussi ouvrir la porte à des collaborations plus ambitieuses. Le reste du temps, l’équipe reste là, à proximité, pour conseiller ceux qui veulent tester une figure. Rien d’officiel, juste des petits coups de pouce. Et si ce n’était que le début ? Le lieu veut créer sa communauté, bâtir une culture du saut, peut-être même attirer un jour des compétitions ou des passionnés venus d’ailleurs. En attendant, Smart Jump Tana offre déjà quelque chose de précieux : un endroit où l’on respire mieux, plus haut, et ensemble.

Rova Andriantsileferintsoa

Facebook : Smart Jump Tana
Contact : +261 38 16 690 43

smartjump@kidsacademy.mg

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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