Hira Raveloson et Andréa Razafi
29 juin 2025 // Quiz & Actuel // 3411 vues // Nc : 185

Hira Raveloson : Fête comme chez vous
Un art de vivre transmis de génération en génération. C’est ainsi que Hira Raveloson décrit son habitude indéfectible à inviter des amis à passer la soirée chez lui. « Comme mon père le faisait, moi aussi, je reçois plus que souvent du monde chez moi. J’adorais ces éclats de rire qui résonnaient dans notre foyer, ces chants à tue-tête et à l’unisson, ces sons de guitare », se souvient le jeune homme. Aujourd’hui adulte et indépendant, il continue à accueillir des amis chez lui, histoire de perpétuer une tradition, mais aussi de faire de sa maison un espace convivial et de bien-vivre, tel un lieu de tournage de l’émission Un dîner presque parfait. Une fois le rendez-vous fixé, la table est déjà dressée soigneusement, les amuses-bouche délicatement préparés et sa guitare accordée, prête à donner le la.

« Les soirées chez moi sont toujours conviviales. Pas besoin de demander où s’asseoir ou où poser son verre. Tout le monde se sent comme chez lui. Grâce à la chaleur qu’on se partage, même les plus timides se déchaînent et se joignent à nos chœurs », lance-t-il. La brise-glace ne prend jamais longtemps et l’ambiance atteint un niveau stratosphérique. De Laurent Voulzy à Erick Manana, en passant par Elton John ou d’autres, tout y passe. La censure, Hira et ses amis très éclectiques ne la connaissent pas. Mais que ce soit bien clair, l’hôte précise : « une soirée ne devrait pas se résumer à boire et à chanter. C’est un moment de partage et d’amitié sincère. » Le seul hic quand on est chez Hira, c’est que personne ne voit le temps passer. Heureusement, pour ceux qui ne sont plus en état de conduire, l’hôte de la maison met à disposition son canapé, des matelas et des couettes sont toujours prêts.

Emerick Andriamamonjy

Andréa Razafi : Trop nulle pour jouer les hôtesses
Une maison est un havre de paix, un lieu idéal pour se recharger. Ce n’est pas Andréa Razafi, journaliste et écrivaine, qui vous dira le contraire. « Je me sens plus en sécurité entre les quatre murs de ma maison », déclare sans détour cette mère de famille. Casanière, c’est pour elle un profil qu’elle a depuis son enfance. Elle s’amuse beaucoup plus en solitaire. L’auteure reçoit rarement des invités chez elle. « S’il s’agit de convives qui ne demandent pas trop d’assistance, ce n’est pas si grave. Par contre, je ne me sens pas à l’aise avec les personnes dont il faut absolument s’occuper. Cela nécessite beaucoup d’efforts et finit par pomper mon énergie », confie-t-elle. Les conversations d’adultes et les civilités qui consistent à se poser des questions-réponses qui ne mènent nulle part l’horrifient.

« Je ne sais pas tenir une conversation – ce qui est très contradictoire avec mon métier de journaliste. Je préfère quand c’est celui qui s’invite qui lance la discussion », livre-t-elle. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle va se montrer sociopathe et refuser les collègues, amis ou parents qui préviennent à l’avance. « J’aime juste avoir le temps pour me préparer, physiquement et psychologiquement », explique la mère de deux enfants. « Je suis nulle pour jouer les hôtesses », avoue-t-elle, sans y aller par quatre chemins.

Rova Andriantsileferintsoa

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La fierté en prolongations

Il y a des moments où Madagascar oublie ses 23 régions et vibre à l'unisson. C’était le cas lors de la dernière édition du Championnat d'Afrique des Nations l'a bien montré. Les Barea, match après match et en devenant vice-champions d'Afrique, ont fait que bien des Malgaches se sont découverts fans du ballon-rond. Chaque coin de rue, chaque taxi-be, chaque salon étaient transformé en fans-zone. Chaque passe et chaque drible était commenté comme si l'avenir du pays en dépendait. Et peut-être que c'était le cas. C’est fou le foot ! Rendez-vous à la Coupe du monde ?Mais ces moments de joie et de fierté collectives ne sont pas qu’au stade. Ca serait réducteur de penser ainsi. Le rapatriement du crâne du roi Toera a réveillé un sentiment patriotique forts dans le cœur de millions de Malgaches. L’événement national a fait ressurgir un passé qu'on pensait enfoui dans les livres. Des Sakalava aux habitants des Hauts Plateaux, tous ont exprimé leur fierté. Nous avons des aïeux braves !Et puis, il y a ces jeunes qu'on oublie souvent, mais que No Comment essaie de mettre en avant. Ils brillent même souvent loin des projecteurs. Grâce à leurs exploits – en raflant médailles et coupes dans des tournois continentaux et mondiaux de robotique et intelligences artificielles – Madagascar est davantage connu du monde. On en parle moins, alors que leur succès est aussi intense qu'un but à la dernière minute.Force est de dire que ce qui nous rassemble, ce sont ces vibrations partagées. Ces événements mettent entre parenthèses notre quotidien et font vibrer notre cœur de Malgache. Un but, un crâne de roi, une invention IT... Peu importe, tant que ça prouve qu'ensemble, Madagascar peut faire bouger les choses.

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Interview - Ep.Sandy.N - Septembre 2025 - NC 188

Découvrez 𝐄𝐩.𝐒𝐚𝐧𝐝𝐲.𝐍 dans la rubrique CULTURE du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, NC 188 - septembre 2025. Ayant commencé en 2008, 𝑬𝒑.𝑺𝒂𝒏𝒅𝒚.𝑵 s’est peu à peu fait un nom dans le domaine de la peinture à Tana. Peintre-portraitiste, il se démarque de ses pairs en réalisant des portraits de célébrités allant d’Albert Einstein à Marylin Monroe, en passant par Jimi Hendrix ou encore Jaojoby. Mais il est surtout connu pour avoir interprété – à sa manière – la très célèbre Joconde de Léonard de Vinci. Ici, il s’agit de La Joconde à Tana.

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