Fety Berthela : Entreprendre avec le jujube
5 novembre 2021 // In & Out // 3354 vues // Nc : 142

En février 2020, Fety Berthela, originaire d’Antisiranana (Diego-Suarez), se donnait comme ambition de créer une des plus grandes entreprises créatrices d’emplois verts dans le pays. Elle décide donc de lancer Lamonty Malagasy ou Jujube malgache, spécialisée dans la valorisation du jujubier en produits agroalimentaires et cosmétiques. Le but est également d’impliquer les villageois dans la gestion durable de la forêt. « J’ai choisi le jujube, d’un côté pour son abondance sur le site protégé de la commune rurale d’Andranovondronina, district Diego II, et de l’autre côté pour son absence dans les rayons. On veut apporter un peu d’innovation sur le marché et tout le monde en sort gagnant. » Fety commence par la confiture en pots de 250 et 400 g commercialisée à grande échelle dans presque toute l’île : Diego, Nosy Be, Sambava, Tana, Mahajanga, Toamasina, Antsirabe et Fianarantsoa. Ensuite, à petite échelle avec le miel, les biscuits, et les pâtes de fruits vendus localement ou à la commande.

Elle souhaite aussi créer une association Tanora Mpandaharaha eto Antsiranana (TMA) où tous les entrepreneurs sont appelés à relancer l’économie régionale. « Nous savons que si on ne le fait pas pour nous, personne ne le fera. Nous allons lutter ensemble, parler avec la même voix et réussir ensemble pour un impact régional plus important. »


Page réalisée par Aina Zo Raberanto

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Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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