Crise hémorroïdaire : Chaud derrière
24 septembre 2025 // Santé // 1906 vues // Nc : 188

Elles ne font pas la une des magazines de santé glamour, et pourtant, elles concernent plus de monde qu’on ne l’avoue autour d’un café. Les crises hémorroïdaires, c’est un peu comme un invité indésirable qui s’invite à la table familiale : on n’en parle pas, mais tout le monde sait qu’il est là.

Contrairement à l’image de la « maladie honteuse », les hémorroïdes font partie de notre anatomie. Ce sont de petites veines situées autour de l’anus, parfaitement normales et même utiles pour maintenir la continence. En d’autres termes, elles aident à retenir les gaz et les selles, un rôle plutôt noble quand on y pense. Le problème survient lorsqu’elles se gorgent de sang, gonflent et deviennent douloureuses. D’où la fameuse crise hémorroïdaire. Douleurs, gonflements, démangeaisons, parfois un saignement… de quoi faire oublier jusqu’au dernier ravitoto sy henakisoa dégusté avec passion.

La constipation est la star des coupables. Pousser trop fort aux toilettes, c’est comme vouloir écraser un mur avec le front. Les veines autour de l’anus sont mises à rude épreuve. Les longues heures assis dans les embouteillages ou derrière un bureau n’aident pas. D’autres accusés se glissent aussi dans l’affaire, dont une alimentation pauvre en fibres, le manque d’eau, le surpoids, les efforts intenses, le port de charges lourdes ou encore la grossesse. Certains aliments, comme les plats épicés, le café, le thé ou l’alcool, n’en sont pas la cause directe, mais peuvent aggraver les symptômes chez les personnes sensibles.

Mieux vaut prévenir

La crise hémorroïdaire est facile à reconnaitre. Une douleur qui transforme la position assise en épreuve olympique, un saignement léger, une masse au bord de l’anus ou des démangeaisons. Elle ne ne passe pas inaperçue. Certaines personnes ressentent même de fausses envies d’aller à la selle.

Mais tous les médecins s’accordent à dire que prévenir vaut mieux que guérir : bouger un peu plus, ajouter des légumes et des brèdes à l’assiette, boire de l’eau, éviter les positions prolongées et les frottements trop enthousiastes à l’hygiène intime. Ces conseils ont l’air de bon sens, mais ils fonctionnent. Le vélo ou l’équitation ? Mieux vaut les pratiquer avec modération. Quant à l’hygiène, douceur absolue : eau tiède, pas de frottement agressif. Si jamais la crise frappe, pas de honte : bains de siège à l’eau tiède, pommades, antalgiques… et surtout, un médecin. Pas besoin d’héroïsme silencieux, parce que si le sujet fait rougir, il vaut mieux rougir cinq minutes que souffrir cinq jours.

Minute Santé avec Zinga Pharma
Docteur Fenohasina Razafimamonjy

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Théâtre : « La ferme » sélectionnée au MASA 2026

Lire

16 décembre 2025

Théâtre : « La ferme » sélectionnée au MASA 2026

Le théâtre malgache s'invite sous les projecteurs internationaux. « La ferme », création contemporaine de la compagnie Miangaly Théâtre, a été sélecti...

Edito
no comment - Shows devant !

Lire le magazine

Shows devant !

Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

No comment Tv

Making of shooting mode – Novembre 2025 – NC 190

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition novembre 2025 - NC 190
Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

Focus

November Numérique

November Numérique à l'IFM

no comment - November Numérique

Voir