Chez Aly : Fraicheur et farniente
4 octobre 2025 // Sortir // 3538 vues // Nc : 189

À Madirokely, Chez-Aly n’est pas qu’un restaurant. C’est un lieu où l’on vient manger, mais aussi se poser, se baigner, écouter de la musique… et peut-être même oublier le temps.

Piscine turquoise, jardin verdoyant, cocktails qui transpirent sous la chaleur tropicale… À première vue, Chez-Aly ressemble à ces lieux où l’on se dit : « je vais juste passer pour un déjeuner », et où l’on finit par traîner jusqu’à la nuit tombée. Situé au cœur de la Résidence de la Baie Villa Valiha, à Madirokely, le restaurant est devenu en peu de temps l’une des adresses où il fait bon se détendre à Nosy Be. Le cadre a des allures de carte postale : piscine qui invite à un plongeon avant le repas, dîner romantique possible sous les étoiles, et une ambiance tropicale qui rend tout prétexte valable pour s’y arrêter. Mais Chez-Aly n’est pas qu’une belle façade. Le patron, Aly lui-même, est aussi aux fourneaux. Et c’est sans doute ce qui donne au lieu son supplément d’âme.

« Tout a commencé à Ambilobe en 2021. On avait cinq couverts dans la rue, un congélateur loué et un seul plat au menu : du poisson grillé. Le bouche-à-oreille a fait le reste », raconte-t-il. De cette petite gargote improvisée à un restaurant installé dans un hôtel éco-conçu trois étoiles, le parcours est pour le moins atypique. « Aujourd’hui, je veux garder cette simplicité de départ : des produits frais, locaux, et une cuisine qui parle autant aux Malgaches qu’aux visiteurs », poursuit-il.

Au menu, poissons et fruits de mer fraîchement sortis des filets, légumes du marché, recettes malgaches revisitées, mais aussi touches internationales pour rassurer les palais voyageurs. De quoi séduire aussi bien les habitués locaux que les touristes italiens, français ou allemands qui composent une bonne partie de la clientèle. Mais le restaurant s’assume aussi comme un lieu de vie. Concerts live, soirées cabaret, événements comme Summer Colors ou Summer Time animent régulièrement la piscine et les tables. « On veut que les gens se sentent ici comme chez eux, qu’ils viennent manger, boire un verre, écouter un concert, ou juste passer du temps », glisse Aly avec un sourire tranquille. Un restaurant, certes. Mais aussi un petit morceau de Nosy Be à ciel ouvert.

Solofo Ranaivo

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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