Armel Patrick : Rira bien
15 août 2025 // Influenceur du mois // 3360 vues // Nc : 187

Il fait rire des milliers de personnes avec ses vidéos déjantées sur Facebook, mais Armel Patrick ne se résume pas à ses vidéos drôles. Il a su trouver un style bien à lui : drôle, accessible, et parfois engagé. Avec son humour bon enfant et son franc-parler, il attire les foules, et ne rate jamais une occasion de faire le bien autour de lui. Rencontre avec un créateur de contenu qui mêle le fun et le fond.

Qu’est-ce qui te distingue des autres influenceurs ?
Disons que la plupart des vidéos drôles, c’est un peu comme les boulettes de riz… au bout d’un moment, elles se ressemblent toutes. Moi, j’essaie d’ajouter ma petite sauce : un mélange de fun et d’humanité. Oui, je fais des vidéos pour faire marrer, mais aussi pour sensibiliser ou soutenir. Quand je peux aider des enfants défavorisés, des malades, ou des gens dans une situation compliquée, je le fais. Et je le fais sans fioritures : juste sincèrement, comme je suis.

Comment tu choisis les marques avec lesquelles tu collabores ?
Alors là, c’est simple : je ne vends pas du vent. Je teste toujours les produits avant d’en parler. Si ça ne tient pas ses promesses, je dis “merci, mais non merci”. Je veux que les gens puissent me faire confiance, qu’ils sachent que si je recommande un truc, c’est que je l’ai vraiment validé. Les pubs mensongères ? Très peu pour moi. Je préfère perdre un contrat que de perdre la face.

Pourquoi les influenceurs comme toi cartonnent plus que la pub classique ?
Parce qu’on parle leur langage ! À la télé, dès qu’une pub passe, on prend la télécommande et pouf, on zappe. Mais sur les réseaux, si la vidéo est drôle, bien faite, les gens restent jusqu’au bout… et souvent ils reviennent pour la revoir. On capte l’attention autrement : avec leurs codes, leur humour, leur rythme. Une vidéo qui fait sourire reste toujours plus longtemps qu’un spot où une voix dit “achetez-moi”.

C’est quoi ton prochain objectif ?
Déjà, atteindre le million d’abonnés. Je l’avoue, ça me ferait plaisir de voir ce chiffre sur ma page (et de pouvoir me la raconter un peu aussi, hein !). Après, pourquoi pas élargir mes collaborations, aller vers des marques internationales ? Être ambassadeur d’un grand nom à Madagascar, ce serait une belle étape. Mais mon vrai objectif, c’est de continuer à créer du contenu qui déchire, qui fait rire, et qui sert à quelque chose. Parce qu’au fond, c’est ça ma mission.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Facebook : Armel Patrick

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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