KiteParadise Madagascar : Du kitesurf dans l’un des meilleurs spots au monde
1 décembre 2024 // Loisirs & J’ai essayé // 1792 vues // Nc : 179

A défaut de pouvoir marcher sur l’eau, on peut y glisser à l’aide d’une planche et d’un cerf-volant ! C’est ce que propose KiteParadise Madagascar, un hôtel dédié au kitesurf. Et pas sur n’importe quelle eau : l’époustouflante baie de Sakalava à 20 km de Diego Suarez, au nord de l’Île. De mi-mars à fin décembre, Raphael, le propriétaire et directeur de l’hôtel, accueille des passionnés de 8 à 84 ans.

En arrivant à l’hôtel, c’est le décor qui impressionne avant tout. Situé directement sur le spot, il donne à voir sur la baie de Sakalava. Une plage immense, sans arbre. Et devant vous, de l’eau jusqu’aux genoux, un lagon de sable blanc. « Les moments uniques que les kitesurfers n’oublient jamais arrivent lors des marées basses : les bancs de sable sont découverts, l’eau est complètement plate et translucide, une véritable impression de glisser sur un miroir ! »

Avant de rejoindre la mer qui vous appelle, un débutant doit suivre cinq étapes en général. Tout ce qu’il faut, c’est peser au moins 30 kg, avoir au moins 8 ans, et beaucoup de patience pendant les 10 à 16 heures nécessaires pour être capable de remonter le vent, et réaliser ses transitions sans mettre les fesses dans l’eau. « Il faut environ une heure de consignes de sécurité, de consignes pour gérer, de décollage et d’atterrissage du kite. Deux heures de pilotage de voile sans la planche. Deux heures de water start (démarrage avec la planche).

Quatre heures de perfectionnement de la position idéale pour remonter au vent, des deux côtés. Cette organisation peut varier suivant la condition physique de l’élève, ils effectuent en moyenne deux heures de cours par jour. »

Après les longues heures d’entraînement, vous découvrez enfin la sensation du kitesurf. « L’erreur des néophytes est de croire que le kitesurf nécessite de la force dans les bras et les épaules. Ce n’est pas du tout le cas ! La voile est reliée au corps par un harnais. La barre n’est donc là que pour diriger le kite en l’air. Deux doigts suffisent ! » La glissée réserve encore d’autres surprises : les pêcheurs locaux surgissent au milieu du lagon et proposent des produits comme des poissons, langoustes, calamars, poulpes…Au niveau du récif corallien, c’est même courant de voir des tortues. Les plus chanceux qui arrivent vers la fin août observent même les migrations des baleines !

Le clou du spectacle : le festival international Festikite Madagascar. La troisième édition a eu lieu du 23 au 25 août dernier. « Lors de l’édition 2024, les deux champions invités Stig Hoefnagel et Cohan Van Djik ont résidé chez nous quelques jours et nous ont offert un spectacle incroyable. Tout le public était massé sur le banc de sable, et Stig et Cohan sautaient par-dessus tout le monde à plus de 20 mètres de hauteur ! »

Mpihary Razafindrabezandrina

Site Web : https://www.kiteparadise-madagascar.com

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Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

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