HBG Burger : Au bonheur des geeks !
8 juin 2021 // Sortir // 4597 vues // Nc : 137

Ils se sont lancés le défi de proposer des burgers créatifs avec un coup de peps et de folie. Tetris, Tsunade, Sonic, Crash & Coco… des noms qui titillent à la fois la curiosité et l’estomac. Vous l’avez compris, « HBG Burger » à Isoraka est à la fois un repère de geek et de gourmands.

Lara Croft, Pacman, Super Mario, Zelda, Yoshimitsu, Venom... des noms qui font références à des jeux vidéo, des animés japonais mais qui sont surtout les noms que les propriétaires de HBG ont donné à leurs burgers. Car Franck Ravelonarivo et son épouse, de véritables geeks, n’ont pas hésité à combiner « pop culture et cuisine ». « Je sais qu’on considère les burgers comme de la malbouffe, mais nous avons une autre approche », explique Franck. « Le burger peut être un aliment complet car il contient des légumes, de la viande, du pain… Nous essayons d’équilibrer nos recettes en évitant les sauces grasses et dégoulinantes. »

Chaque burger est un clin d’œil aux personnages auxquels il renvoie. Par exemple, Super Mario est un « italian burger » composé de bacon, jambon, fromage, olives, cornichons, tomate, oignon et de sauce italienne. Pacman est un « egg burger » avec un œuf sur le plat, du bacon, un steak, le tout nimbé d’olives, cornichons, concombre, oignon, tomate et sauce samouraï et italienne. Le dernier né, « Venom », tout droit inspiré du super-héros à la langue pendante, est représentée par un généreux morceau de bacon sortant du burger. En tout, une dizaine de burgers créatifs et toujours savoureux.

Mais qui dit burgers dit forcément frites ! « Nous travaillons les pommes de terre afin de réussir le challenge des frites parfaites, croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Et nous mettons un point d’honneur à n’utiliser que des produits locaux ! »  Ouvert en janvier dernier, l’établissement commence à trouver sa clientèle même si le démarrage n’a été facile étant donné la situation sanitaire. Ouvrir sa propre entreprise en pleine crise, est-ce bien raisonnable ? « C’est un projet qui a mûri pendant deux ans. À cause de mon travail, nous avons dû nous installer en ville. Nous avons trouvé cet appartement et nous avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle aventure.  J’ai dirigé des départements juridiques au sein de groupes agroalimentaires, donc j’ai quelques expériences dans le milieu de la restauration. »

Le nom HBG qui fait bien sûr référence au Hamburger peut être décliné à volonté. Tous les vendredis et samedis, c’est l’« Heure du Bon Game ». Non seulement, il est possible de déguster les burgers, mais l’établissement offre aussi un espace de jeux. Beaucoup de jeunes investissent les lieux pour jouer en ligne sur leur téléphone ou sur la console qui est mise à disposition gratuitement. Le but est que chacun puisse vivre pleinement de sa passion. En ouvrant cet établissement, le jeune couple mise également à la promotion d’artistes ou de start-up. Ainsi, un pan de mur est consacré à une exposition de tableaux du jeune artiste peintre Petit Maître. « Nous voulons être une vitrine pour les artistes ou les petites entreprises qui ont besoin de visibilité. » Et avec un bon burger, ça passe tout seul.


Propos recueillis par  Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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