En ville avec Tsanta Gaëlle Ramamonjisoa
27 septembre 2023 // Downtown // 2856 vues // Nc : 164

On l’a tous déjà entendu : Tsanta Gaëlle Ramamonjisoa est la voix derrière plusieurs publicités, films documentaires, messageries vocales, des projets locaux et internationaux pendant plus de dix ans. Etant une citoyenne du monde à travers ses multiples engagements, elle a plus d’un tour dans son sac de globetrotteuse.

Votre resto favori ?
Quand je suis sur Tana et que je ne suis pas loin d’Ampasampito, je ne manque pas de passer chez Fanja pour manger un bon plat malgache, du « hen’omby ritra » et des tripes qui m’ont séduit.
Fanja est une petite gargote toute simple que j’ai découvert récemment grâce à une amie.
Quand les plats des côtes malgaches me manquent, je vais direct à 67 ha pour me régaler des délices culinaires de la côte.

Votre plat favori ?
Si je devais mettre en avant quelques incontournables, je citerais le « voanjobory » et le « tsaramaso » nahandro gasy.
Aussi, j’adore comment ils rajoutent du coco pour conquérir mon palais, dans le nord de Madagascar.

Si je veux satisfaire mes envies gustatives asiatiques, je prends carrément les palak paneer et parath au restaurant indien, la soupe Grand Tsang, ou bien les Tai Pan de chez Korean BBQ.

Votre boisson fétiche ?
Bien que j’aie tendance à boire beaucoup de café, je ne crois pas avoir de boisson fétiche. Par contre, j’ai un faible pour le Chaï Latte Masala et les grogs sans alcool ; d’ailleurs, j’en fais à la maison de temps à autre.

Où faire du shopping ?
Je ne fais plus autant de shopping qu’avant vu que mes priorités ont changé. Cela fait longtemps que je me concentre sur l’épargne et l’investissement dans les projets personnels. Mais avant, j’aimais me rendre dans les friperies locales de Tana avec mes sœurs pour trouver des pièces uniques et originales.

Les meilleurs plans pour débuter une soirée ?
A partir du moment où je suis avec les gens qui me sont chers, même les choses qui peuvent paraître « banales » deviennent fun. Bien sûr, avoir de la bonne bouffe est un must, car on adore tous manger. Après je ne sais pas si c’est l’âge, mais il y a des moments où même me glisser sous les couvertures peut faire ma soirée.

Un endroit pour s’évader ?
Là où je me sens plus proche de la nature, comme les parcs nationaux ou les plages « moins connues » pour éviter de me retrouver avec trop de gens.

Les bons plans pour les vacances ?
Je pourrais écrire tout un livre sur ce sujet, mais je vais me limiter à quelques coups de cœur sur l’Île : j’ai adoré faire le Grand Sud de Madagascar, ce fut une grande aventure humaine pour moi. Avec mon mari, j’opterai pour un circuit « découverte » à Diego : l’époustouflante réserve spéciale d’Ankarana et ses jolies baies.

L’événement culturel qui vous a marqué ?
Le Festival des Baleines de Sainte Marie. Le fait d’écouter les Saint-Mariens partager leur culture en rapport aux baleines me fascinait autant que le spectacle extraordinaire offert par les baleines elles-mêmes.

Votre actualité ?
Après une longue pause professionnelle suite à quelques complications relatives à ma santé, je suis maintenant en train de reprendre petit à petit mes activités professionnelles et à me focaliser sur quelques projets personnels à Madagascar et à l’étranger.

Propos recueillis par Mpihary Razafindrabezandrina

Contact : +261 34 84 497 31

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Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

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