Jean-Luc Andretseheno : Ça roule !
8 mai 2023 // Diaspora // 1763 vues // Nc : 160

Résident en France depuis plusieurs années, Jean Luc Andretseheno plus connu sous le nom de JL Andry est un véritable passionné de sport automobile. D’abord spectateur, il fait ensuite partie de l’équipe d’assistance, devient copilote et aujourd’hui, il loue des voitures de rallye à travers sa société JLA Rallye. Une activité qui roule !

Loueur de voitures de course, c’est un métier à part entière. Actuellement, JL Andry dispose d’une Renault Clio Rallye 5, d’une Peugeot 106 groupe A et une Peugeot 106 groupe N.
La prestation de location comprend la mise à disposition de la voiture à partir des vérifications techniques et administratives jusqu’à la fin du rallye. Également l’assurance, l’essence, l’assistance et les pneumatiques pour l’épreuve.
En option, il propose une séance d’essai, la partie catering et la recherche d’hébergement pour l’équipage. « Mon métier consiste à satisfaire les demandes des passionnés à la recherche de sensation. J’ai décidé de faire de la location, car cela correspond beaucoup à ce que je suis moi-même. Je suis quelqu’un qui aime le partage, c’est l’essence même de la vie. Et partager sa passion c’est encore mieux, quant à en vivre c’est encore toute une histoire. »

En effet, arrivé en France dans les années, JL Andry n’a pas tout de suite démarré cette activité de location de voitures de course. Il crée d’abord une entreprise spécialisée dans la pose de cuisine chez les particuliers et en parallèle, il monte une Société Civile Immobilière pour faire l’achat-revente de biens immobiliers. « Lorsque je suis arrivé en France, je n’ai pas trouvé d’emploi qui correspondait à mes études. J’ai fait une formation en menuiserie et agencement d’intérieur, car mes parents étaient menuisiers. Donc, la rénovation, je connais ! » Mais avec un père qui aimait les belles voitures et possédait une R8 Gordini, des membres de sa belle-famille dans le milieu, notamment un beau-père pilote, le rallye n’est jamais loin. En 2014, il décide donc de créer JL Andry Rallye. « Depuis cette année, mes enfants se sont joints à moi dans cette aventure. L’aîné, en parallèle à ses études, s’occupe des plans d’entretien, de l’interprétation des data pendant et après le rallye ainsi que les commandes de pièces de rechange. Ma fille se charge de la partie logistique, administrative telle que les devis et les facturations et tout ce qui est communication sur les réseaux. Et mon petit dernier fait la maintenance courante avec moi. » Une entreprise familiale qui tourne bien. « Depuis 2016, je faisais entre 7 et 10 locations à l’année. Pour cette année, j’espère pouvoir faire un peu plus, car l’entreprise de menuiserie me permet d’être plus libre et de me consacrer à JLA Rallye. »

Il est vrai qu’en France, voire en Europe, le sport automobile est un secteur très actif. Selon JL Andry, la comparaison avec Madagascar est impossible. « Ici, on compte plus de 250 manifestations automobiles, rallyes asphaltes et terres, course de côte, drift, karting… tout au long de l'année. A Mada, c’est moins de 10 rallyes et autant en run et karting. A ma connaissance, ça se passe uniquement dans trois provinces, Tana/Antsirabe, Tamatave, Majunga alors qu’ici chaque région a son rallye pour ne pas dire chaque département. » Il en est de même pour les infrastructures. En Europe, la fédération est partie prenante dès qu’il y a un événement. « Je peux dire qu’on est actuellement à 60-70% de participants amateurs c’est-à-dire qui font tout de A à Z de la préparation, et souvent pas de sponsors ou très peu.  Entre 20-25% des semi-professionnels, ceux qui passent par des loueurs et qui reçoivent des sponsors et des dotations diverses par le biais des coupes de marques et les trophées pneumatiques. Et le reste ce sont des pros, ils sont payés comme un salarié pour faire un rallye avec une obligation de résultat et ont une voiture d’usine. » Pour JL Andry, la location de voitures de rallye devrait être envisageable pour Madagascar, car chacun a son métier et son talent. « Laissons à nos talentueux pilotes la partie pilotage et confions à nos loueurs-préparateurs malagasy la partie mécanique. D’après ce qu’on m’a dit, il y a 3 structures qui sont en cours de développement ou qui ont déjà loué occasionnellement dans le passé. Il faut rentrer dans un statut légal et travailler avec les concessionnaires. »

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Paskero sort "C'est la bella vita"

Lire

7 septembre 2025

Paskero sort "C'est la bella vita"

Le chanteur français Paskero a annoncé ce 5 septembre la sortie de son clip « C'est la Bella Vita » chantant son amour pour Madagascar, qu'il interprè...

Edito
no comment - A moitié... mais plein

Lire le magazine

A moitié... mais plein

Madagascar, éreintée par les mauvaises nouvelles ? Eh bien, rien n’arrête désormais notre île-horizon. À force de scruter le verre à moitié vide, on a fini par rater le somptueux punch qui le remplit. Pourtant, il déborde joyeusement.Prenez la culture ! KVNTO, un chanteur de Toamasina rejoint l’album d’un monde qui parle plus de 200 langues (réellement ! pas juste un tour de Babel gadget). Mika Kely brille aux États-Unis, Betia en Europe, tandis que nos stylistes, écrivains et chefs VIP raflent des prix sur les cinq continents. Peut-être que Jaojoby, roi du salegy, ou le groupe Tarika, adulé jusqu’à Time « 10 best bands on planet Earth » nous avaient déjà avertis qu’on pouvait sortir la tête (et les talons).Côté technologies et sport, nos talents raflent médailles et trophées. Jiu-jitsu, pétanque jusqu’au championnat en robotique… nos compatriotes font parler – en bien – de la Grande-île. Pour ce qui est des relations internationales – surtout en matière de développement économique - Madagascar a accueilli au mois d’août le 45ᵉ sommet de la SADC et s’est également positionné comme partenaire-clé au TICAD19 Japon, avec création d’une Chambre de commerce nippo-malgache. Voilà ce qu’on appelle être tellement en lumière qu’on brûle un peu nos lunettes pessimistes.Oui, les problèmes persistent. Mais à NoComment, on choisit de braquer le projecteur sur ce qui marche. Pour cueillir ces pépites, il faut parfois arrêter d’écouter les mauvaises ondes. Alors oui, le pays est à moitié... plein. Et on va continuer à le dire, haut et clair.

No comment Tv

Making of shooting mode – AOÛT 2025 – NC 187

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition août 2025 - NC 187.Prise de vue : Ankaditany Ampitatafika 
Collaborations : Tanossi  – Via Milano mg  – HAYA Madagascar  - Akomba Garment MG - Carambole 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Fitahiana, Mitia, Nolan, Ulrich, Mendrika, Odyah, Johanne, Stevie, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany 

Focus

MOOR1NG

MOOR1NG au Palais des Sports Mahamasina

no comment - MOOR1NG

Voir