Hamac : La régie publicitaire à impact !
21 septembre 2024 // Que sont-ils devenus ? // 3585 vues // Nc : 176

Sur les bus, dans les gares, ou sur les abribus : la publicité est partout ! En août 2015, nocomment® magazine est allé à la rencontre de ses fameux régisseurs en milieu urbain, Hamac, dans leur bureau à Manjakaray. Cette fois, c’est dans leur espace à Analamahitsy que Rindra Razafindrazaka et Natoa Razakasoavina, deux des co-fondateurs, nous accueillent, pour parler de ce qui a changé, et des nouveautés.

Hamac, c’est de la régie publicitaire ?
Hamac, c’est, depuis 2012, de la régie publicitaire à impact : nous faisons des insertions publicitaires sur des infrastructures urbaines, et plus précisément, les infrastructures et mobilités, comme les gares routières, les bus, les taxis-brousses, et abribus. Nous travaillons avec environ 600 bus, et deux gares routières, mais nous prévoyons de nous étendre vers les gares routières en province. Notre projet, cette année, est de s’étendre à Mahajanga, avec toujours le même fonctionnement : une collaboration avec les coopératives de transport, la commune, et bien évidemment, les sociétés qui font de la publicité. Ce qui a changé depuis nos rencontres, a peut-être été notre siège, qui est à Analamahitsy depuis deux ans. Nous avons une cinquantaine de référents environ, et plus de supports de visibilité. Nous avons commencé à proposer les abribus l’année dernière, avec l’arrêt sur le pont de Behoririka.

Pour revenir à vos débuts, quelle était l’idée derrière Hamac ?
Nous sommes partis de ce qui se voit au quotidien à Antananarivo, c’est-à-dire des moyens de transport, que nous avons alliés à nos études, le marketing et la communication. Pour revenir à ce que nous faisons : de la régie publicitaire « à impact », nous louons un espace de communication, et dans ce sens, nous utilisons nos compétences pour impacter et apporter du développement pour tous, c’est-à-dire que tout le monde y trouve son avantage.

Les propriétaires de bus ont un revenu supplémentaire, les gares ont plus de visibilité et deviennent un tiers-lieu, et de même pour les abribus. On s’est dit qu’au lieu de faire un panneau, on pourrait investir sur quelque chose dans tout le monde a besoin, et qui pourrait faire évoluer le monde du transport à Antananarivo : nous avons pensé à l’abribus !

Hamac est aujourd’hui la référence en régie publicitaire, qu’en dites-vous ?
Il y a d’autres sociétés qui font de la régie publicitaire, et la différence, peut-être, c’est que nous essayons d’apporter de l’impact. L’idée derrière, ce n’est pas seulement de faire de la publicité, mais d’apporter notre part de développement à la ville. Dans ce sens, nous avons rénové des abribus, et d’autres régisseurs ont commencé à en faire aussi. Nous avons réussi à insuffler l’idée. Il faut dire que ce n’était pas notre objectif, mais si nous avons réussi à les influencer, tout le monde est gagnant ! En ce moment, nous sommes en train de réhabiliter 27 abribus en ville : tous par nos propres moyens, mais nous collaborons avec la commune pour le côté administratif. Ce sont des espaces à Ankatso, à 67ha, en passant par Ampandrana, et Ambohijatovo : nous essayons de pallier le manque de budget pour la rénovation et l’entretien de la commune. Si au début, nous avons été un peu touche-à-tout, et que nous avons essayé de développer plusieurs idées, nous nous sommes rendus compte que nous perdions peu à peu notre identité : donc, depuis environ trois ans, nous essayons de nous focaliser sur ce qui fait de nous qui nous sommes, c’est-à-dire la régie publicitaire à impact, et la location d’espace de communication. C’est pour cela que, si à nos débuts, nous avons introduit, par exemple, le wifi en transport public, cela a créé des confusions sur nos activités, et nous l’avons délégué à un autre pôle.

Et donc, c’est une initiative qui profite à tout le monde ?
Exactement, il s’agit d’un partenariat public-privé. Nos difficultés dans le métier concernent le civisme, des actes de vandalisme sur nos espaces. Pour les bus, nous essayions de sensibiliser à travers un petit message éthique qu’on met à côté, mais pour les abribus, nous travaillons avec des entités non-gouvernementaux, ou la commune, qui vont élaborer des messages de sensibilisation, auxquels nous donnerons de notre espace. Comme il a été dit un peu plus tôt, nous prévoyons de nous étendre à Mahajanga, en travaillant, cette fois, avec les coopératives de tuc tuc, leurs propriétaires, la commune, et bien-sûr avec les annonceurs à qui nous allons assurer une visibilité. À part cela, nous pensons exploiter des gares routières dans les provinces, et à long-terme toutes les gares routières de toutes provinces. En tout cas, nous restons ouverts, et prêts à faire développer toutes les solutions de mobilité, maintenant, et dans le futur !

Propos recueillis par Rova Andriantsileferintsoa

Facebook : Hamac
Numéro : 034 50 079 59

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Paskero sort "C'est la bella vita"

Lire

7 septembre 2025

Paskero sort "C'est la bella vita"

Le chanteur français Paskero a annoncé ce 5 septembre la sortie de son clip « C'est la Bella Vita » chantant son amour pour Madagascar, qu'il interprè...

Edito
no comment - A moitié... mais plein

Lire le magazine

A moitié... mais plein

Madagascar, éreintée par les mauvaises nouvelles ? Eh bien, rien n’arrête désormais notre île-horizon. À force de scruter le verre à moitié vide, on a fini par rater le somptueux punch qui le remplit. Pourtant, il déborde joyeusement.Prenez la culture ! KVNTO, un chanteur de Toamasina rejoint l’album d’un monde qui parle plus de 200 langues (réellement ! pas juste un tour de Babel gadget). Mika Kely brille aux États-Unis, Betia en Europe, tandis que nos stylistes, écrivains et chefs VIP raflent des prix sur les cinq continents. Peut-être que Jaojoby, roi du salegy, ou le groupe Tarika, adulé jusqu’à Time « 10 best bands on planet Earth » nous avaient déjà avertis qu’on pouvait sortir la tête (et les talons).Côté technologies et sport, nos talents raflent médailles et trophées. Jiu-jitsu, pétanque jusqu’au championnat en robotique… nos compatriotes font parler – en bien – de la Grande-île. Pour ce qui est des relations internationales – surtout en matière de développement économique - Madagascar a accueilli au mois d’août le 45ᵉ sommet de la SADC et s’est également positionné comme partenaire-clé au TICAD19 Japon, avec création d’une Chambre de commerce nippo-malgache. Voilà ce qu’on appelle être tellement en lumière qu’on brûle un peu nos lunettes pessimistes.Oui, les problèmes persistent. Mais à NoComment, on choisit de braquer le projecteur sur ce qui marche. Pour cueillir ces pépites, il faut parfois arrêter d’écouter les mauvaises ondes. Alors oui, le pays est à moitié... plein. Et on va continuer à le dire, haut et clair.

No comment Tv

Making of shooting mode – AOÛT 2025 – NC 187

Retrouvez le making of shooting mode du 𝗻𝗼 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁® magazine, édition août 2025 - NC 187.Prise de vue : Ankaditany Ampitatafika 
Collaborations : Tanossi  – Via Milano mg  – HAYA Madagascar  - Akomba Garment MG - Carambole 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Fitahiana, Mitia, Nolan, Ulrich, Mendrika, Odyah, Johanne, Stevie, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany 

Focus

MOOR1NG

MOOR1NG au Palais des Sports Mahamasina

no comment - MOOR1NG

Voir