CTS BEATBOX : Rythme, puissance et cohésion
8 décembre 2024 // Musique // 9952 vues // Nc : 179

Véritable boîte à rythme, le groupe CTS Beatbox composé de Chayan, Tsiky et Stephano a remporté le Beatbox Battle Madagascar 2024 qui s’est déroulé au CGM à Analakely en novembre dernier. Lauréat dans la catégorie Tag Team, les trois garçons se sont démarqués par leur originalité, entre synchronisation, mélange de styles et créativité.

Vos débuts ?
Stephano : On s’est rencontré à Faravohitra au lycée Jules Ferry. Je faisais déjà du beatbox, et ensuite j’ai rencontré Tisky qui m’a demandé des conseils. Nous sommes devenus des amis en créant notre propre team. Ensuite, nous avons rencontré Chayan, qui était déjà en duo, et nous avons voulu faire un battle. Mais finalement, nous avons décidé de créer une team ensemble. Nous avons participé à un événement organisé par la BIANCO. Et c’était le déclic. Quelques années plus tard, un ami nous a proposé d’être les invités de l’événement Talenta sy Kanto au CCESCA à Antanimena. Et les évènements se sont succédé et nous avons changé notre nom en CTS Beatbox : Chayan, Tsiky et Stephano en 2017. Cette année, nous avons remporté le concours Beatbox Battle Madagascar 2024 dans la catégorie Tag Team.

La signature CTS Beatbox ?
Chayan : Notre force, à part la puissance et la maîtrise des techniques, c’est aussi notre cohésion. On s’écoute et on se comprend facilement. Ce qui nous différencie, ce sont les musiques rythmées comme le salegy ou l’afrotrap, mais on excelle aussi dans d’autres styles. Si notre principal instrument, c’est la bouche, il y a des sons qu’on ne peut pas réaliser, par exemple, celui de la guitare. Donc, on a créé un concept qui s’appelle « Accoustique Beatbox » avec du beatbox, bien sûr, mais accompagné par de la guitare, de la basse et d’un chanteur. On a aussi lancé le « beatbox Mampisôma » pour faire plaisir et faire « kiffer » le public avec le vazo miteny (chansons à textes), le salegy, la trap, le kalon’ny fahiny, l’amapiano… Pour nous, les sons et les rythmes nous accompagnent tout au long de la journée. Pour les beatboxer, le plus important, c’est de garder son souffle. Il y a des sons qu’on inspire et des sons qu’on expire. Sinon, on s’inspire de toutes les chansons et on fait des expérimentations.

Les projets ?
Tsiky : Ce mois de décembre, on va organiser un événement autour du beatbox acoustique. L’année prochaine, on compte organiser un Battle Madagascar. On veut également faire des ateliers, mais on recherche encore des collaborations. En tout cas, restez connectés sur notre page.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

FB : CTS Beatbox

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Prise de vue : no comment® studio 
Collaborations : Tanossi – Via Milano mg – HAYA Madagascar - Akomba Garment MG 
Make up : Réalisé par Samchia 
Modèles : Lana, Judicaël, Catuchia, Faravavy, Tojo, Mitia, Santien, Mampionona 
Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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