HBG Burger : Au bonheur des geeks !
8 juin 2021 // Sortir // 2529 vues // Nc : 137

Ils se sont lancés le défi de proposer des burgers créatifs avec un coup de peps et de folie. Tetris, Tsunade, Sonic, Crash & Coco… des noms qui titillent à la fois la curiosité et l’estomac. Vous l’avez compris, « HBG Burger » à Isoraka est à la fois un repère de geek et de gourmands.

Lara Croft, Pacman, Super Mario, Zelda, Yoshimitsu, Venom... des noms qui font références à des jeux vidéo, des animés japonais mais qui sont surtout les noms que les propriétaires de HBG ont donné à leurs burgers. Car Franck Ravelonarivo et son épouse, de véritables geeks, n’ont pas hésité à combiner « pop culture et cuisine ». « Je sais qu’on considère les burgers comme de la malbouffe, mais nous avons une autre approche », explique Franck. « Le burger peut être un aliment complet car il contient des légumes, de la viande, du pain… Nous essayons d’équilibrer nos recettes en évitant les sauces grasses et dégoulinantes. »

Chaque burger est un clin d’œil aux personnages auxquels il renvoie. Par exemple, Super Mario est un « italian burger » composé de bacon, jambon, fromage, olives, cornichons, tomate, oignon et de sauce italienne. Pacman est un « egg burger » avec un œuf sur le plat, du bacon, un steak, le tout nimbé d’olives, cornichons, concombre, oignon, tomate et sauce samouraï et italienne. Le dernier né, « Venom », tout droit inspiré du super-héros à la langue pendante, est représentée par un généreux morceau de bacon sortant du burger. En tout, une dizaine de burgers créatifs et toujours savoureux.

Mais qui dit burgers dit forcément frites ! « Nous travaillons les pommes de terre afin de réussir le challenge des frites parfaites, croustillantes à l’extérieur et fondantes à l’intérieur. Et nous mettons un point d’honneur à n’utiliser que des produits locaux ! »  Ouvert en janvier dernier, l’établissement commence à trouver sa clientèle même si le démarrage n’a été facile étant donné la situation sanitaire. Ouvrir sa propre entreprise en pleine crise, est-ce bien raisonnable ? « C’est un projet qui a mûri pendant deux ans. À cause de mon travail, nous avons dû nous installer en ville. Nous avons trouvé cet appartement et nous avons décidé de nous lancer dans cette nouvelle aventure.  J’ai dirigé des départements juridiques au sein de groupes agroalimentaires, donc j’ai quelques expériences dans le milieu de la restauration. »

Le nom HBG qui fait bien sûr référence au Hamburger peut être décliné à volonté. Tous les vendredis et samedis, c’est l’« Heure du Bon Game ». Non seulement, il est possible de déguster les burgers, mais l’établissement offre aussi un espace de jeux. Beaucoup de jeunes investissent les lieux pour jouer en ligne sur leur téléphone ou sur la console qui est mise à disposition gratuitement. Le but est que chacun puisse vivre pleinement de sa passion. En ouvrant cet établissement, le jeune couple mise également à la promotion d’artistes ou de start-up. Ainsi, un pan de mur est consacré à une exposition de tableaux du jeune artiste peintre Petit Maître. « Nous voulons être une vitrine pour les artistes ou les petites entreprises qui ont besoin de visibilité. » Et avec un bon burger, ça passe tout seul.


Propos recueillis par  Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir