Harizaka Rakoto « Une institution de microfinance 100 % malagasy »
17 avril 2024 // L'interview // 2039 vues // Nc : 171

Nouvelle venue dans le secteur de la microfinance, la Nouvelle Institution de Microfinance propose des services financiers et urbains. Notre objectif est d’assurer le développement du niveau de vie de la population en offrant des produits financiers innovants et compétitifs comme le précise Harizaka Rakoto, son directeur général.

Directeur Général de la Nouvelle Institution de Microfinance (MIN)

La Nouvelle Institution de Microfinance ouvre son capital au public ?
La Nouvelle Institution de Microfinance est une institution de microfinance de dépôt et de crédit à Madagascar obtenu de la Commission de Supervision Bancaire et Financière (CSBF). Nous nous efforçons de fournir des services financiers de qualité, adéquats et accessibles pour la population malagasy. Nous avons 21 agences réparties sur 17 régions et nous intervenons en milieu rural et urbain. Aussi, nous avons ouvert notre capital au public c’est-à-dire que pour 200 000 ariary jusqu’à 200 millions d’ariary, vous pouvez devenir actionnaire au sein de la NIM si vous êtes une personne physique. C’est ce qu’on appelle petit porteur. Par contre, si vous êtes un groupement, une association ou une entreprise, vous pouvez investir à hauteur de 35 millions d’ariary jusqu’à 4 milliards d’ariary.

Aussi, chaque actionnaire pourra jouir des avantages incluent des gains potentiels via les dividendes et la plus-value des actions, le droit de vote en assemblée générale, et la possibilité de léguer les actions en héritage, enrichissant ainsi le patrimoine familial de vos descendants.

S’engager pour une inclusion financière de la population malgache ?
Actuellement, nous comptons quatre membres au sein du Conseil d’Administration, mais notre statut autorise à en avoir douze. De ce fait, il reste huit sièges de libre dont six pour les personnes morales et deux pour les petits porteurs. Nous offrons des produits de microfinance spécifiques notamment le financement de chaînes de valeur dans l’agriculture, l’offre de produits de crédits pour les secteurs agricoles, élevages, commerce et artisanat, le financement des habitats sociaux et l’offre de produits de dépôts adaptés et de rémunération concurrentielle. Depuis notre ouverture, nous avons pu servir plus de 17 000 clients.

Partenariat avec le groupe Shyn et Vanilla Pay ?
Shyn était notre partenaire depuis l’ouverture de l’institution avec le club 67city FC, mais l’avons officialisé en mars dernier. C’est un artiste de renom pouvant représenter les produits pour cet engagement commun en priorisant les besoins de la population malgache. Quant à Vanilla Pay, cela concerne plus la diaspora malgache qui peut envoyer de l’argent ou utiliser leur économie de façon simple, sécurisé et immédiat.

Propos recueillis par Aina Zo Raberanto

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Décembre arrive et, comme chaque année, Madagascar se réveille culturellement.
Soudainement, les salles de spectacle se remplissent, les artistes sortent du bois, les concerts s’enchaînent. C’est la saison des festivités de Noël mêlant sacré et profane, et des expositions de dernière minute. Bref, tout le monde s’active comme si l’année culturelle se jouait en un seul mois. Et franchement, il y a de quoi se poser des questions. On ne va pas se mentir : les artistes malgaches ne sont pas là uniquement pour nous divertir entre deux repas de fête. Ils bossent, ils créent, et à leur niveau, ils font tourner l’économie. Le secteur culturel et créatif représentait environ dix pour cent du PIB national et ferait vivre plus de deux millions de personnes. Pas mal pour un domaine qu’on considère encore trop souvent comme un simple passe-temps sympathique, non ?
Alors oui, ce bouillonnement de décembre fait plaisir. On apprécie ces moments où la création explose, où les talents se révèlent, où la culture devient enfin visible. Mais justement, pourquoi faut-il attendre décembre pour que cela se produise ? Pourquoi cette concentration frénétique sur quelques semaines, alors que les artistes travaillent toute l’année ? Des mouvements sont actuellement en gestation pour revendiquer leur statut d’acteurs économiques essentiels et pour que l’on accorde à nos créateurs une place réelle dans la machine économique du pays. La culture malgache vaut bien mieux qu’un feu d’artifice annuel. Elle mérite qu’on lui accorde l’attention qu’elle réclame douze mois sur douze.

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Photos : Andriamparany Ranaivozanany

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