Vakok’Art Trano : L’art d’être ensemble
De l’association à la production de spectacles, François Turlan s’intéresse depuis longtemps aux artistes de la Grande Île.
Parti de la côte Est, il a finalement choisi de se poser à Toliara pour y créer le Vakok’Art Trano, un centre d’art dédié à l’authentique culture populaire du Sud.
François Turlan s’est d’abord fait connaître sur la côte Est à travers Le Balafomanga, une association créée en 1999 à Toamasina avec Momo le Slameur et Jean-Luc, un comédien d’Ankirihiry.
Ensemble, ils organisent des spectacles un peu partout, ce qui leur permet de rencontrer la crème des musiciens malgaches : Justin Valy, Silo, Monja, One Lova Sound, bien d’autres.
C’est précisément en rencontrant le guitariste du Sud Teta en 2007 qu’il choisit de s’installer à Toliara pour y créer un studio d’enregistrement.
Il constate que le Sud regorge de talents mais qu’une structure d’accueil globale manque, qui fédérerait aussi bien la musique, la danse, le théâtre que les arts de la rue.
C’est ainsi qu’en partenariat avec l’Alliance française, Les Merveilleux (une association dédiée notamment au cirque) et Toy le Art (une association promouvant le civisme à travers la danse), il parvient à mettre en place le centre d’art Vakok’Art Trano ou l’art de faire ensemble.
Il le définit aussi bien comme un tremplin pour les artistes locaux, toutes disciplines confondues, que comme le moyen de proposer une programmation artistique de qualité au public du Grand Sud.
« Si le monde s’oriente de plus en plus vers les techniques de diffusion virtuelle comme l’internet, il ne faut pas oublier que le spectacle restera toujours ce média vivant où se crée le lien social », estime-t-il.
Une culture populaire, au sens vrai et exigeant du terme, qu’il espère faire connaître bien au-delà du Sud, à savoir dans le monde entier, tant il croit à la magie des rencontres et des partages.
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édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
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Mag No Media 27 Fév
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