Tous des créatifs !
17 janvier 2019 - LifeStyleNo Comment   //   1852 Views   //   N°: 108

Ainasoa Andriamboavonjy : « Trouver le juste milieu »

D’aussi loin qu’il se souvienne, Ainasoa Andriamboavonjy, dit Aina, a toujours donné libre cours à sa créativité. Que ce soit pour les arrangements de ses « covers » sur les bancs de la fac où il a étudié durant quelques années le marketing, cet ancien candidat de télécrochet n’a jamais été à court d’idées. Mais tout ça c’était avant qu’il ne devienne steward au sein d’une grande compagnie aérienne. L’improvisation et la créativité ont alors dû céder la place à la rigueur et à la prévoyance. « Je ne peux plus me permettre d’improviser ou d’être créatif car il faut être carré au niveau de la sécurité et des procédures commerciales à bord. On doit toujours se référer à la législation établie au risque de mettre les passagers en danger. »

La transition n’a pas été facile pour Aina qui a dû mettre de côté sa créativité et se plier aux dures règles de l’aviation. « Au début, j’en ai pleuré. Les règles sont très strictes et c’est un travail qui exige beaucoup de rigueur », confie-t-il. Malgré tout, le jeu en valait la chandelle car en plus de voyager aux quatre coins du monde, il lui arrive quand même de faire appel à sa créativité et au marketeur qui sommeille en lui. « Certes, c’est un tout autre environnement qui ne ressemble en rien au monde de la musique où j’évoluais auparavant, mais il m’arrive de faire appel à ma créativité lorsqu’il s’agit par exemple de la gestion des relations clients. Il faut savoir trouver les bons mots et les bons gestes pour mettre les gens à l’aise. » Et ça ce n’est pas forcément écrit dans son manuel ! Pour lui, tout est question d’équilibre. « A l’heure actuelle, j’essaie de trouver le juste milieu pour ne pas étouffer ma créativité mais aussi pour continuer à respecter les règles que m’impose mon travail. » En tout cas, on lui souhaite bonne chance !

Jo Jopil : « Je suis un fou créatif »

On a vu Jo Jopil se déguiser en Jack Sparrow à la télévision ou participer au Carnaval de Madagascar sur l’avenue d’Analakely en tant que Jésus. Certains lui ont demandé une bénédiction, d’autres l’ont traité de « fol allié ». « Oui, je suis fou mais un fou créatif avant tout ! » De son nom complet, Nicolas Jaona Harivelo, Jo Jopil est à la fois réalisateur, comédien et auteur-compositeur. Il a sorti en avril dernier son premier long métrage Jork Imbilaya (N’abandonne jamais Jork) et sa bande originale Alefa Jork (Vas-y Jork) fait le buzz. « C’est une chanson à la musique et aux paroles encourageantes. C’est ce dont les Malgaches ont besoin aujourd’hui. » Et le film ? « J’essaye toujours de faire quelque chose d’inédit. Je veux apporter de la créativité dans le cinéma populaire malgache. Dans ce film, par exemple, il n’y a aucun nom malgache. Il n’y a que des noms comme Bouddha, Salem, Missil, etc. » Créatif quoi !

A 10 ans, il écrivait déjà des nouvelles pour la radio Feon’i Faratsiho de sa ville natale. L’artiste en lui aime surprendre. Et même, dans sa vie personnelle, il ne chôme pas. En juin dernier, il a fait une demande en mariage en bonne et due forme dans le jardin d’Antaninarenina. Il a sollicité ses amis, sa famille ainsi que des danseurs et des performeurs en body building. Il a fait sa demande en chantant et en dansant sur la chanson Marry You de Bruno Mars. Digne d’une séquence hollywoodienne ! « C’était un des plus beaux jours de notre vie. J’ai été si heureux de la voir pleurer de joie. » Aussi bien dans ses films que dans la vraie vie, Jo Jopil veut toujours bien faire et différemment, bien sûr !

Pages réalisées par #PriscaRananjarison et #MioraRandriamboavonjy

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