À ne pas confondre avec le baseball, mais tout aussi américain que lui ! C’est néanmoins à un Français, le consultant Armand Varnat, que le softball malgache doit d’atteindre aujourd’hui sa dimension nationale et internationale. 

au fait que le terrain de softball est plus petit, la taille de la balle aussi, tandis que la batte est plus grande. La façon de lancer est également particulière : « Au softball, la balle est toujours lancée bras tendu sous la hanche, alors qu’au baseball elle est lancée par dessus l’épaule », précise Armand Varnat.

À 63 ans, il a choisi de couler une retraite paisible mais surtout sportive à Madagascar. En collaboration avec Valtkm Ranaivoson, le président du club Bara vy, il se lance il y a quelques mois dans cet audacieux pari de constituer cette fameuse première ligue de softball malgache. Seul moyen, estime-t-il, de faire accéder le softball d’ici – éparpillés en plusieurs clubs peu organisés – à un niveau national et international. « Nos efforts se font déjà sentir. Nous sommes attendus pour les championnats d’Afrique et la BW Foundation de San Francisco est d’accord pour nous soutenir en nous promettant des équipements. »

Lancé à Chicago en 1887, le softball est aujourd’hui une discipline olympique (hommes et femmes) très structurée au plan mondial. La Fédération internationale de softball organise des Championnats du monde dans plusieurs catégories. Le fastpitch ou « lancé rapide » est l’une de ces catégories où les joueurs malgaches semblent avoir le plus gros potentiel. C’est en tout cas, l’avis d’Armand Varnat qui entend bien renforcer leurs capacités en faisant venir à l’occasion des professionnels étrangers.

Evidemment, la ligue de softball malgache a encore bien des efforts à fournir avant de pouvoir prétendre ramener des médailles de l’étranger. Elle a surtout présentement un gros souci, à savoir pas de terrain de jeu pour s’entraîner ! Seul le club Papango en possède un sur la route Digue. « Tous nos efforts portent sur l’acquisition d’un terrain assezz rapidement pour pouvoir organiser dans de bonnes conditions le championnat national », confie Armand Varnat. Il est en tout cas bien décidé à prendre la balle au bond si de généreux mécènes se font connaître. Réflexe de « batteur », comme on dit au softball.

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