Séduction, mode d’emploi
22 février 2017 - LifeStyleNo Comment   //   2755 Views   //   N°: 85

Arivola Rakotoarimasy : « Je ne fais jamais le premier pas »

La jeune photographe Arivola Rakotoarimasy est ce qu’on appelle une incorrigible introvertie. Dans la vie de tous les jours, elle n’est pas du genre à exprimer ses sentiments, au contraire, elle préfère intérioriser et garder ses opinions et ses émotions pour elle-même. Alors imaginez bien qu’en matière de séduction, elle est d’une extrême pudeur : « Quand quelqu’un me plaît, je ne fais jamais le premier pas. » Elle attend patiemment que l’autre vienne vers elle dans l’optique que si deux personnes se plaisent, le reste va de soi sans qu’il ait besoin d’en faire tout un cirque. En effet, la loi de l’attraction universelle découverte par Isaac Newton affirme bien que deux corps ponctuels de masses respectives s’attirent avec des forces de même valeur !

Mais alors elle ne drague donc jamais ? A-t-on raison de demander – « inconsciemment peut-être »,

avoue-t-elle à demi-mot, « j’envoie des signaux mais sans que ce soit super explicite ». Bien que cette inaction par rapport à la séduction puisse paraître comme un handicap, elle ne compte pas changer de sitôt. « Je me sens bien comme je suis », affirme-t-elle, « je suis entourée par des personnes introverties comme moi qui ne critiquent pas ma façon de faire et je dois avouer qu’il y a très peu de personnes qui me plaisent réellement. » En tant que photographe, sa forme de séduction passe à travers ses clichés : « Mes photos m’aident à m’exprimer ». D’ailleurs, son exposition à l’IKM en collaboration avec le graphiste Christian Rajaoerison intitulée Contraste en septembre dernier a montré un bon panel d’émotions.

Lova Randriambololonirina : « Modeste tombeur »

« Si l’art de parler est une forme de séduction, alors je suis le roi des séducteurs. » Lova Randriambololonirina aime mettre en avant son côté tchatcheur. Homme du septième art, il est à la fois chef de service de l’Office malgache du cinéma, historien, réalisateur et membre fondateur de l’association T-Movie. En parallèle avec sa vie derrière la caméra, son alter égo aime jouer les « modestes tombeurs » dans la vraie vie. « Un jour, au moment où j’allais aux toilettes, la fille avec qui je discutais m’a demandé où j’allais ? Je lui ai répondu : I’ll be back. Cette réplique d’Arnold Schwarzenegger l’a fait marrer. Cela a créé une complicité entre nous. »

Pour lui, il faut choisir le bon contexte pour faire vriller les gentes dames.

« Je suis plus à l’aise dans mon domaine, par exemple lors d’un événement autour du cinéma. » Avec un visage tout sourire et des répliques qui viennent au naturel, Lova sait tisser un lien avec les femmes. « Un jour, lors d’un tournage d’une scène de viol dans mon film No cliché, mon actrice principale était bloquée car elle subi ça en réalité. J’ai alors pu la convaincre que c’est le meilleur moyen de surmonter cette épreuve. Elle l’a fait et le film était réussi. D’ailleurs j’ai reçu le prix du meilleur réalisateur au festival du Triangle en France en 2009. » Lova n’hésite pas non plus à user de ses talents de communicateur-séducteur pour négocier des partenariats. Aujourd’hui, il a à son actif près d’une quinzaine de courts métrages et prévoit de sortir un long métrage dans les mois à venir. Comme quoi, la séduction a sa place dans tous les domaines !

Pages réalisées par #DinaRamaromandray et #PriscaRananjarison

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