Rossy Heriniaina : « Une bonne maîtrise du noir et blanc »
« Même si on ne voit qu’un bout déchiré du magazine, on reconnaît tout de suite qu’il s’agit de no comment®. Le magazine a su imposer sa charte visuelle au fil des années. Une bonne maîtrise du noir et blanc », analyse Rossy Heriniaina. Et ce n’est pas un amateur qui cause ! À 23 ans, passionné de photo et vidéo, il est aujourd’hui journaliste reporter d’images. Sortant de la filière multimédia et communication de l’Institut Génération spécialiste intellectuel (GSI), il a l’oeil. Dans son quotidien, il repère le bon angle, le meilleur fond ou encore la meilleure scénographie. Selon lui, les photographes de no comment® assurent. « Je collectionne le magazine depuis 2010. J’ai remarqué que les photographes ne se cantonnent pas d’appuyer sur un clic. Ils font une recherche sur le sujet de manière à faire ressortir l’histoire racontée sur la personne. » Grâce à cette maîtrise de la scénographie, Rossy Heriniaina adore feuilleter la rubrique La Mode !
« Dans le dernier numéro, par exemple, des scènes de vie à la campagne mettent en valeur les habits. La pose, La coiffure, le décor, la lumière, etc. tout y est bien dosé pour qu’on pose notre attention sur les créations. » À part le visuel, Rossy Heriniaina apprécie aussi la rubrique Métiers. « C’est super de voir des personnes ordinaires devenir extraordinaires dans le magazine. J’ai bien aimé, par exemple, l’histoire de Tiana, chauffeur taxi. C’est une femme qui a du cran. » Mais s’il y a bien une chose dont Rossy Heriniaina ne peut se passer, c’est de la musique. Il ne zappe pas la rubrique Culture. « Il y a des artistes qui ne passent pas à la télévision malgache mais qu’on voit dans no comment®. J’adore cet aspect découverte. Toutefois, je trouve que le magazine devrait aussi traiter plus d’artistes populaires. Après, s’il y a des critiques, il ne faut pas mâcher ses mots ! » Si c’est lui qui le dit !
A LIRE AUSSI
-
17 mai 2019. Maholy Andrianaivo : « Pas élitiste »
-
3 avril 2019. Henika To Asy Andrianarivo : « Ça fait travailler la matière grise »
-
20 mars 2019. Arielle Finiavana : « Bon pour mon projet pro »
-
21 février 2019. Herizo Rakotovao : « En plus, c’est gratuit ! »
édito
Show cacao !
Les meilleurs chocolatiers ne jurent que par lui. Il est un des plus réputés au monde. On parle bien sûr, du cacao de Madagascar, qui encore une fois, est labellisé « cacao fin 100% » en 2023 par l’International Cocoa Organization. Le cacao malgache est le seul à avoir obtenu ce label en Afrique. Un arôme unique, parfois acide, fruité et floral qui séduit le marché international. Mais maintenir cette réputation relève d’un effort considérable qu’il faut pérenniser comme le précise Sylvain Velomora (p.52), secrétaire exécutif du Conseil National du Cacao. Même si la filière se porte bien, elle est face à de nombreux défis notamment environnementaux, à l’amélioration de la production et l’augmentation des revenus des paysans. Des mesures sont mises en place pour répondre à ses problématiques sachant que le cacao fait vivre pas moins de 30 000 agriculteurs contribuant considérablement à l’économie du pays.
-
Mag No Media 27 Fév
Courrier
On parle de nous
COMMENTAIRES