Susceptible, parano, complexé(e) ? On vous reproche parfois de prendre la mouche ou de vous vexer pour un rien. Pas toujours facile, certes, de faire abstraction du regard d’autrui ou de prendre tout au troisième degré, surtout quand il s’agit de vous ! Faites ce test pour savoir quel(le) susceptible vous êtes…

1. Alors que vous rejoignez des collègues à la machine à café, ceux-ci changent tout à coup de conversation…
A. C’est certain, ils étaient en train de vous préparer un mauvais coup.
B. Ouvertement, vous lancez un « Je dérange peut-être ? »
C. Vous les soupçonnez de dire du mal des autres.

2. Vous vous ramassez lamentablement sur le trottoir aux yeux de tout le monde…
A. Vous lancez un regard noir aux gens qui rigolent.
B. Vous vous plaignez que personne ne vienne vous relever.
C. Vous vous relevez aussitôt et partez en rasant les murs.

3. Alors que vous estimez dans une soirée que le dernier Marc Lévy est épatant, on vous fait une remarque blessante sur vos goûts…
A. Vous reprochez à vos détracteurs d’être des bobos incultes.
B. Vous assumez vos choix, on est quand même libres d’aimer qui ont veut.
C. La prochaine fois, il vaudra mieux que vous vous taisiez.

4. Au petit matin, vous terminez en slip la partie de strip-poker. Vous vous dites :
A. C’est sûr, ils ont triché !
B. Heureusement que mes sous-vêtements sont assortis à la couleur du papier-peint.
C. Ce n’est qu’un jeu après tout, l’important n’est-il pas de participer ?

5. Le boss vous fait remarquer trois fautes monumentales dans le rapport de 100 pages que vous lui avez remis. Vous mettez cela sur le compte…
A. De son sadisme (il n’avait qu’à le taper lui-même).
B. Du correcteur orthographique qui a mal fait son travail (je n’aime pas qu’on mette mes compétences en doute).
C. De votre distraction (il y a des jours comme ça, on ne va pas en faire une histoire).

6. En sortant du cinéma, votre conjoint (e) souligne la beauté de l’acteur (trice) qui joue dans le film…
A. Quel culot ! Est-ce que je lui dis, moi, qu’il (elle) est moins bien que Brad Pitt (Sharon Stone)
B. Contrarié (e), vous voyez tous vos défauts ressortir d’un coup.
C. Oui, bon… Il est vrai qu’il (elle) est pas mal, mais chacun a sa forme de beauté.

7. Un ami, que vous n’avez pas vu depuis longtemps, décommande son dîner à la dernière minute sans vous donner d’explications ni fixer de nouvelle date. Vous pensez :
A. Il n’a vraiment pas envie de me voir, celui-là (à rayer de la liste)
B. Il aurait pu me le dire avant que j’organise ma soirée autrement.
C. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave.

8. Vous avez passé deux bonnes heures à vous préparer pour cette soirée. A votre arrivée, un de vos amis ne manque pas de vous faire remarquer le petit bouton sur le pif que vous n’avez pas réussi à masquer…
A. Vous rougissez, tournez le dos à ce fils de… et quittez la fête de ce pas.
B. Beau joueur vous lui souriez, mais vous allez passer un quart d’heure dans les toilettes pour vérifier si ça se voit tant que ça.
C. Vous riez et vous lui donnez une pichenette sur le nez en disant : « Je sais, mais de toute façon, même avec un bouton, mon nez est moins gros que le tien ».

9. Votre conjoint vous appelle pour dire qu’il (elle) va rentrer un peu tard à cause du boulot…
A. Vous lui raccrochez au nez et vous allez vous morfondre dans votre lit en vous disant que vous êtes seul(e) dans ce monde cruel.
B. Tant pis pour lui (elle) car vous allez appelez un(e) copain (ine) et vous faire une chouette soirée télé.
C. Pas de problème, le boulot c’est le boulot. Vous lui laisserez une cuisse de poulet quand il (elle) rentrera.

10. Vous faites une remarque à quelqu’un, qui le prend mal ! Vous vous dites :
A. Quel susceptible !
B. Au sens de l’humour.
C. J’y ai peut-être été trop fort…

Majorité de A
Vous êtes susceptible
Un rien peut vous faire sauter au plafond ! Les racines de votre susceptibilité se nichent dans un léger sentiment de paranoïa. Face à certaines remarques, vous avez tendance à vous positionner en victime de la mesquinerie des autres, de leur petit côté vicieux, voire vraiment méchant. Vous les pensez volontiers mal intentionnés à votre égard ! Vous ne supportez pas qu’ils vous disent ce que vous avez à faire, pire encore, qu’ils remettent en cause vos actes, vos décisions, votre personne. Aussi, face à leurs propos parfois mal interprétés, vous avez tendance à réagir sur le mode : « Il m’en veut », « Il cherche à me nuire » ou « Il est jaloux ». Apprenez à vous aimer et ainsi vous ne serez plus blessé(e) !

Majorité de B
Vous êtes parfois irritable
Il est vrai que certaines remarques de votre entourage peuvent vous atteindre. Mais rassurez-vous, votre susceptibilité ne reste cantonnée qu’à certains points : quand vous croyez que l’on ne vous apprécie plus. La susceptibilité est liée chez vous à un sentiment d’imperfection et à un manque de confiance en vous. Vous cherchez souvent à être parfait(e) et à apparaître aux yeux d’autrui comme un être génial. Du coup, vous vivez les remarques comme des preuves évidentes de votre imperfection. Si quelqu’un est en désaccord avec vous, ou bien se moque gentiment, vous avez l’impression que vous n’êtes plus faite que de défauts, de faiblesses et de lacunes. Vous vous sentez alors profondément blessé(e).

Majorité de C
Vous ne vous vexez jamais
Chez vous, la susceptibilité se dissimule derrière une apparente indifférence. En effet, l’ensemble des petites phrases qui peuvent vexer la plupart de vos congénères, semblent ne rien provoquer chez vous. Comme si aucune remarque, même un brin désobligeante, ne pouvait vous atteindre…Vous donnez l’impression de vous en moquer royalement. Mais derrière cela se cachent souvent des stratégies habiles qui visent à ne pas laisser les affects liés à la susceptibilité se réveiller : vous essayez alors de vous boucher symboliquement les oreilles et cherchez systématiquement aux propos des autres – lorsqu’ils vous blessent – des excuses : « Il ne pensait pas ce qu’il disait » ou encore « il est très stressé en ce moment »…