Pouvoir & séduction
Fitia Randriamifidimanana : « Je laisse les autres me choisir »
La féminité de Fitia ne se prouve pas, elle est définitivement femme. Pour elle, toutes les femmes sont un peu fatales et séductrices. Mais dangereuse, la femme fatale ne l’est pas forcément ! « C’est une femme à qui rien ne résiste, mais pas forcément par rapport aux hommes, elle peut être irrésistible dans les affaires, en amitié, etc. Si on prend cette définition là, alors oui, ça ne me dérange pas qu’on me perçoive comme telle. » La première image qui lui vient à l’esprit lorsqu’on lui parle de femme fatale, c’est Betty Boop, ce personnage de dessin animé des années 1930, inspiré du physique de la chanteuse Helen Kane, reconnaissable entre toutes avec ses grands yeux de biche et sa robe rouge moulante. Mais au delà de la sensualité, la femme fatale est surtout une conquérante. A tous justes 30 ans, Fitia est à la tête de deux sociétés, l’agence de com Com and Co et la marque de prêt-à-porter Pok Pok.
Mystérieuse, elle l’est aussi : « Un peu comme Monica Bellucci, tu n’arrives pas vraiment à la cerner. » Et c’est vrai que les gens ont souvent une fausse image d’elle, on dit qu’elle est une fille à papa un peu hautaine : « Je ne dis pas que je choisis les gens, mais je laisse aussi les gens me choisir, c’est-à-dire décider d’aller au-delà de ce qu’ils voient ou… pas. Ceux qui me connaissent vraiment savent que je suis complètement folle dans ma tête. » Elle préfère lire les catalogues, plutôt que de se faire cataloguer !
Elisoa Idealy Rasolofoson : « Le fil tendre de l’innocence »
On dit que la majeure partie des séductrices savent jouer sur le fil tendre de l’innocence infantile. C’est le cas d’Elisoa Idealy Rasolofoson qui incarne la fée Clochette dans les spectacles de Momota (le personnage adoré des enfants malgaches). « On m’a surnommée Clochette parce que mes amis nous trouvent beaucoup de points communs comme sa complicité avec les enfants, sa nature bricoleuse et même sa jalousie maladive. Cela tombe bien puisque j’en ai fait mon gagne-pain depuis juin 2016. » Sur scène tout comme dans la vie réelle, son côté femme-enfant dégage la joie de vivre. Après tout, la fée Clochette, on la voit insouciante, pétillante et toujours prête à séduire le monde qui l’entoure. « Lorsque je chante, je sens les visages des spectateurs qui s’émerveillent. Au risque de paraître nunuche,
j’aime apporter une part de Disney à Mada. C’est ce qui me plaît le plus dans ce métier. » En dehors de la scène, Elisoa Idealy s’active dans ses autres passions comme le dessin, la décoration, l’organisation événementielle. Dans tout ce qu’elle entreprend, Elisoa Idealy ne peut s’empêcher d’être la fofolle qui aime vivre chaque étape de sa vie comme une aventure au pays imaginaire même si pour l’instant elle vit au pays des tapaka (coupures).
Pages réalisées par #DinaRamaromandray et #PriscaRananjarison
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