Les lecteurs du mois – no comment® n°100
12 mai 2018 - Le lecteur du moisNo Comment   //   1578 Views   //   N°: 100

Toky Rakotonirina
« Utile dans les embouteillages »

Dans sa bibliothèque, sur son étagère et même dans sa boîte à gants, on retrouve des no comment®. Toky Rakotonirina est décidemment un fan du magazine avec une cinquantaine d’exemplaires dans sa collection. « Dans les embouteillages, il m’arrive encore de lire les plus vieilles éditions. »

Ayant fait des études en géographie, c’est sa passion pour les voyages qui l’a amené à s’intéresser à no comment®. « Je me souviens encore du premier instant où j’ai lu le magazine dans une salle d’attente. J’étais tombé sur la rubrique Escales avec un article bien ficelé qui donnait un bel avant-goût du lieu à visiter. Après ça, je me suis mis à chercher un exemplaire chaque mois. Au début, j’en prenais au showroom en bas du Sakamanga. »

Assez classique dans ses goûts, il ne rate pas une chronique de l’Opus 106. « J’adore comment Valérie Raveloson aborde le classique, cette musique qui a le don de nous apaiser. » Au-delà de l’aspect artistique, Toky Rakotonirina s’intéresse aussi au côté investigation. Il évoque par exemple le dossier « Tsarasaotra » qui l’a interpellé dans Grand angle. « Cette rubrique est comme une grande histoire racontée méticuleusement par de belles photos et des textes. » Pour lui, le journalisme est un métier noble. Bien que fils de Gérard Rakotonirina, président de l’Ordre des journalistes, Toky n’a pas suivi les traces de son père. Il préfère lire les articles que de les écrire…

Marie Hortense Razafindramboa
« Mérite un Oscar ! »

Marie Hortense Razafindramboa est directrice de l’Office du site culturel d’Ambohimanga Rova (Oscar), au sein du Ministère de la Culture, de la Promotion de l’Artisanat et de la sauvegarde du Patrimoine et cela fait maintenant cinq ans qu’elle lit no comment®. Quand elle a l’opportunité de se procurer un exemplaire lors de ses sorties au restaurant,

elle dévore un à un les articles, « sans en laisser une miette ». Ce qu’elle apprécie le plus ? La diversité de ses rubriques. « On peut y découvrir de nouveaux artistes, de nouvelles œuvres littéraires ou encore les nouveaux endroits où sortir en ville. Le magazine valorise le travail des jeunes entrepreneurs malgaches. J’apprécie également le fait qu’ils mettent en avant les différents événements culturels et les soirées de Tana. Cela montre que les Malgaches ne font pas que travailler, ils savent aussi se divertir. »

Travaillant dans le secteur culturel, Marie Hortense a son avis sur la place qu’occupe le mensuel dans la promotion de la culture à Madagascar. « Le magazine joue un rôle important dans la promotion de la culture malgache. Toutefois, il ne faut pas oublier que la culture ne se résume pas à la danse, à la musique ou aux événements du jour. Il est aussi important de transmettre les valeurs rattachées à la culture malgache, surtout aux jeunes qui adorent lire le magazine. » Et en parlant de jeunes, Marie Hortense félicite No Comment de donner une vision à la jeune génération à travers les différentes success stories de Malgaches qu’on peut lire, notamment dans les rubriques « Que sont-ils devenus ? » et « In/Out ».

Manantsoa Randriamisata
« Humour inimitable »

Manantsoa Randriamisata, étudiant en 3ème année en Lettres et Sciences humaines à l’Université d’Antananarivo, suit no comment® depuis le premier numéro qu’il a découvert en 2010 et depuis, il ne rate plus aucune parution du mag. Intrigué par le format peu conventionnel du mensuel, Manantsoa a surtout été conquis par la plume de la rédaction.

« Le style d’écriture est moderne et parle aux jeunes. Les articles sont simples et sans artifices, mais toujours avec cette pointe d’humour inimitable. » L’étudiant apprécie le fait que les articles du magazine sortent des sentiers battus, osent briser les stéréotypes. « Dans le n° 87 d’avril 2017, je suis tombé sur un article sur le rappeur Epistolier. Ça m’a interpellé car c’est la première fois que j’entendais parler d’un rappeur en slim et blaser, loin des baggy et T-shirt XXL en tout genre. Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine. A travers ce genre d’articles, no comment® nous incite à être ouvert d’esprit et à voir au-delà des apparences. » Passionné par tout ce qui touche à la gastronomie et à la pâtisserie, Manantsoa se rue tous les mois sur les rubriques « Gastronomie » et « Sortir » en nourrissant (humour inimitable) l’espoir de voir un jour son nom apparaître dans les colonnes de ces rubriques. « Je possède une pâtisserie en ligne. J’aide aussi ma mère et ma grand-mère avec leur service traiteur. Je m’inspire des recettes du mois et des propositions gourmandes que je vois dans le magazine pour me perfectionner et créer de nouveaux plats. Mon rêve serait un jour d’ouvrir mon propre établissement et d’être publié dans la rubrique Sortir. » Chiche ?

Naly Hanitra Rakotoarisoa
« Marchand de rêves »

« Si Morphée est le marchand de sable, alors no comment® est pour moi le marchand de rêves ! » Ouais, pas mal, mais qui fait Gros Nounours ? À part ses responsabilités au sein de l’École supérieure de technologie (EST), Naly Rakotoarisoa est une jeune maman à temps plein. « Avant d’avoir mes deux garçons, j’étais une véritable branchée du monde nocturne. Les soirées déchaînées me parlaient beaucoup. Aujourd’hui, à chaque fois que j’ai le magazine sous la main, je m’attarde sur la rubrique Cahiers de nuit. C’est désormais le seul moyen pour moi de rester dans le coup. » Mais ce côté fêtarde repentie n’empiète en rien sur son travail d’enseignante-formatrice. En lisant le magazine, Naly Rakotoarisoa pense toujours à ce qui pourrait intéresser ses étudiants.

Elle se penche souvent sur la rubrique In / Out – Ils font bouger les lignes . « Cette rubrique m’inspire beaucoup. Je montre souvent à mes étudiants les portraits des jeunes comme eux qui entreprennent. Certes, c’est bien beau d’avoir les bases, mais après les études il ne faut pas toujours attendre que les grandes entreprises les embauchent. » C’est d’ailleurs son cas car en parallèle avec ses activités professionnelles, elle compte ouvrir un salon dédié au maquillage. En attendant le grand saut, elle prend plaisir à feuilleter le mag.

Pages réalisées par #MioraRandriamboavonjy et #PriscaRananjarison

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