Les Lanternes de Mada : La fête malgré tout
Arielle Artières est présidente de l’association « Les Lanternes de Mada ». Chaque année, une soirée culturelle, le « zanaka », permet de récolter quelques fonds via un système de parrainage d’enfants. Cette année, l’événement tombait le lendemain des attentats de Paris.
Arielle est professeur des écoles. Tout commence il y a quelques années par sa rencontre avec celui que l’on surnommait Dada Pierre. L’école de Raména vient de fermer, et Dada Pierre décide de créer une école maternelle chez lui. Trente enfants de 2 à 4 ans commencent alors leur parcours de scolarisation dans cette première classe de maternelle. Les enfants grandissent, de nouvelles classes doivent être créées. Chaque année, le niveau supérieur voit le jour, jusqu’au CM2, dernier niveau de l’école élémentaire. Le collège est maintenant en cours de structuration ! Arielle et d’autres enseignants de La Réunion effectuent la navette vers Raména plusieurs fois par an. La construction d’un système scolaire nécessite de former les enseignants, l’association La lanterne de Mada va donc participer à cette mission en créant des mallettes pédagogiques et venant illustrer leur utilisation.
« Ne cèdons pas à la terreur….Il nous paraît plus que jamais nécessaire de se retrouver unis pour partager des valeurs solidaires et pacifiques. Nous avons décidé de maintenir le Zanaka en ce samedi 14 novembre ! La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots… », affiche l’association au lendemain des attentats de Paris. Elle maintient donc son événement annuel. Bruno Sincère, gérant du restaurant Toque Chef, en surplomb d’une des plus belles plage de La Réunion, accueille gracieusement la soirée. Sur scène, trois groupes de rock, dub, ska et reggae pour une soirée festive, dont A gauche du Ponton qui ouvre la soirée. Des animations pour les enfants et les stands de l’association viennent compléter le décor. En fin de soirée, un lâcher de lanternes chinoises a rendu hommage aux victimes de Paris…
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