La vie est une fête !
1 mai 2014 - LifeStyleNo Comment   //   6614 Views   //   N°: 52

Incontournables sur les dancefloors, rois ou reines des nuits tananariviennes, on les voit souvent à la rubrique Potins mondains des magazines. Mais « fêtard » n’est pas une occupation aussi insouciante qu’elle en a l’air, c’est même un véritable travail…

Mahefa Rasamuel

« J’ai fait mon show… »

Peintre et responsable événementiel au restaurant #LaBoussole à Isoraka (et auparavant au Bus), Mahefa Rasamuel fait partie de ces personnes pour qui la vie est comme une  fête sans fin. « Je suis issu d’une famille qui aime  la fête. Je me rappelle des 40 ans de ma mère, en 1982. Elle avait organisé une grande soirée et elle nous a réveillés pour rejoindre les invités. Je n’avais que 14 ans à l’époque, on dansait sur Mickaël Jackson et j’ai fait mon show. Je pense que c’est là que j’ai vraiment su ce que je voulais faire plus tard. » Depuis son retour à Madagascar en 1995, il ne cesse d’organiser des soirées à thème pour les anniversaires de ses amis ou tout simplement pour s’éclater.

« Ma meilleure soirée a été celle de 2002 sur le thème du Moulin rouge. La veille, Tana avait été décrété zone rouge avec des barrages partout. Les invités sont venus à pieds dans leurs costumes, on était bien une centaine ! » Aujourd’hui, bien qu’il n’organise plus de soirées, Mahefa sort beaucoup et croise souvent les gens qu’il a connus avant. « J’aime bien sortir le mardi, il n’y a pas beaucoup de monde. J’aime les endroits avec de la bonne musique, où on peut discuter comme #leMojo à Isoraka ou Outcool à Ampasamadinika. En revanche, les vendredis, je fais le tour des boîtes comme le Manson et je termine au #Club à Antanimena, où je vois le jour se lever… »

Régina Caeli Nesa

« L’utile et l’agréable »

On la voit parfois temps dans les soirées, avec des amis ou des connaissances. Normal :  ancien mannequin, elle ne passe pas inaperçue sur les   dancefloors. « Ce n’est pas que j’aime absolument m’amuser et m’éclater si je sors. C’est devenu une obligation pour moi parce que cela fait partie de mon travail », confie-t-elle. En fait, l’ancienne en gérante du bar-lounge #leCarnivore à Ambatonakanga et du magasin de mode #Jet7 à Ivandry  ne manque jamais d’accepter les invitations de ses clients ou ami : « Il sort toujours quelque chose de  bon d’une soirée. Une opportunité intéressante, un rencontre qui peut donner un coup de pouce à son travail… On peut s’amuser avec sérieux ! »

Depuis le collège, elle aime danser et « sortir en boîte ». « J’ai eu une enfance hyper-protégée. Je ne devais pas rentrer plus tard que 18 h 30, même quand c’était l’anniversaire d’une copine. C’était terriblement frustrant, et forcément il y a eu une période où j’ai eu envie de rattraper le temps perdu. » Paradoxe sentimental, l’homme qui partage sa vie est plutôt du genre casanier, raison pour laquelle on  les voit peu  ensemble dans les soirées. « Je sors plutôt avec les vieux amis ou les personnes de mon milieu professionnel », explique l’ancien mannequin qui vient aussi de se lancer depuis peu de temps dans le stylisme. Ce qu’on appelle joindre l’utile à l’agréable…

Pages réalisées par Aina Zo Raberanto et Solofo Ranaivo

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