Ils font bouger les lignes
19 janvier 2017 - In & OutNo Comment   //   4538 Views   //   N°: 84

Aqualma
L’aquaculture éco-certifiée

Depuis sa création en 1990, Unima, le groupe auquel appartient Aqualma, n’a cessé de proposer des produits haut de gamme conformes aux normes, distribués dans la région océan Indien et partout en Europe. « Cela relevait du bon sens pour nous. Mon père avait pour ambition de produire les meilleures crevettes du monde et cela n’était possible que dans les meilleures conditions », explique Amyne Ismail, son président. Ainsi, le système d’élevage qu’ils ont choisi est un éco-modèle, c’est-à-dire que les crevettes sont élevées le plus naturellement possible, l’environnement dans lequel elles évoluent est préservé (notamment les mangroves) et la chaîne de froid est plus que jamais une étape importante pour la préservation du goût. Sensible à ces actions, le WWF Madagascar a décidé en 2007 de conclure un accord de partenariat en développement durable avec Aqualma pour inciter d’autres entreprises à être éco-responsable.

Cette année, la première certification ASC (Aquaculture Stewardship Council) délivré par le WWF a été offerte à l’entreprise pour ses démarches conciliant la préservation de la biodiversité et les services rendus à l’Homme.

Tsinjolalaina Fetranjara
Une idée lumineuse

En voyant ses parents recharger les piles usagées au soleil, ce jeune ingénieur en électronique et informatique industrielle décide de monter son projet de lampe solaire avec un simple chargeur pour piles non rechargeables. Il y intègre un port USB pour pouvoir recharger des téléphones. Son but est de réduire l’utilisation des lampes à pétrole

et l’énergie thermique en général, sachant que Madagascar a un fort potentiel en énergie solaire. Grâce à cette idée lumineuse, il a été sélectionné pour l’Africa Energy Generation Prize, un concours panafricain d’inventions de solutions génératrices d’énergie non conventionnelles à bas coût. Il est actuellement à Lomé (Togo) avec huit autres lauréats pour une formation d’une durée d’un an dans le but d’améliorer le prototype de son projet et se former à l’entrepreneuriat. À la fin de cette formation, les trois meilleurs d’entre eux se verront décerner le prix ultime. Mais Tsinjolalaina a déjà tout gagné : « À travers ce projet, je me suis retrouvé avec d’autres entrepreneurs venant de toute l’Afrique avec qui je partage un idéal commun qui est celui de contribuer au développement de notre continent par l’électrification. ».

Contact
Tsinjolalaina Fetranjara : tsinjolalaina.fetranjara@energie-generation.org

Pascale Jeannot
Femme du troisième millénaire

La drépanocytose, une maladie génétique héréditaire et non contagieuse, due à la présence d’une hémoglobine anormale dans le sang, appelée hémoglobine S, est une maladie peu ou très mal connue à Madagascar. Pascale Jeannot, la présidente fondatrice de l’ONG Lutte contre la drépanocytose à Madagascar (LCDM-Solimad) mène depuis 2005 un combat acharné pour faire connaître cette maladie et la dépister : « La complexité et la gravité de cette affection nécessitent une prise en charge précoce et urgente partout où elle se déclare. C’est une maladie qui, faute de diagnostic et à cause des infections qu’elle provoque, tue 85 % des enfants de moins de cinq ans qui en sont atteints. Par ailleurs, attribuée, à tort ou par superstition ou par ignorance, à des origines ethniques, à la couleur de la peau ou à l’origine sociale, la drépanocytose est à l’origine de formes de discriminations

ou de stigmatisation choquantes des familles et des malades. » Sensible à ses actions, la fédération d’associations Femmes 3000 (Femmes du troisième millénaire) qui valorise et soutient l’action des femmes dans le domaine de la culture, de l’humanitaire et de l’entreprise durable, l’a primée le 4 novembre 2016 du prix « Équité » pour l’amélioration de la condition des femmes et l’égalité des chances. Une récompense qui, elle l’espère, apportera plus de crédit à son combat et l’aidera dans son plaidoyer au niveau international.

Contact
Pascale Jeannot : jeannotpascale.mada@gmail.com

Swaraj Seebaluck
Ouverture de la ligne Dzaouzi-Antananarivo

Lors de son troisième anniversaire, la compagnie aérienne mahoraise Ewa air, filiale d’Air Austral, a inauguré en novembre dernier la nouvelle ligne Dzaouzi (Mayotte)–Antananarivo. « L’ouverture de cette ligne permettra de renforcer les liens entre Mayotte et Madagascar, ce qui est conforme à l’objectif de la Grande Île d’accueillir un millions de touristes d’ici 2020, par le biais notamment de l’open sky, l’ouverture du secteur aérien », confie Swaraj Seebaluck, directeur de l’agence Ewa Air à Antananarivo. Il est à rappeler qu’Ewa Air dessert déjà Diego-Suarez, Nosy Be et Mahajanga depuis Dzaouzi. « Antananarivo est notre quatrième point de ralliement. Nous avons lancé cette ligne à raison de deux vols par semaine suite à une demande croissante de notre clientèle mahoraise.

En effet, il y a de plus en plus de Mahorais qui veulent accéder directement à la capitale lors des grands rendez-vous économique comme les salons. »

Pages réalisées par #DinaRamaromandray et #PriscaRananjarison

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