En ville avec Rina Ralay-Ranaivo
5 juin 2012 - Downtown commentaires   //   1770 Views   //   N°: 29

Chargé de la programmation culturelle et artistique de l’IFM depuis six ans, artiste plasticien, Rina Ralay-Ranaivo nous parle de ses coups de coeur, bonnes adresses et bons plans sur Tana. Suivez le guide. 

Ton restaurant préféré à Tana ?
J’ai une préférence pour La Jonquille à Ambodifilao. Pour la cuisine chinoise, ce n’est pas une originalité, mais surtout pour le service et la convivialité. Au fil du temps, le restaurant ne change pas, il a une qualité à défendre. J’apprécie.

Le coin pour s’amuser ?
Ca dépend des circonstances et des gens avec qui je suis. Généralement, je suis entouré de jeunes Malgaches et la plupart du temps, on va dans des karaokés, comme Kiss Kiss à Ankadifotsy ou Caverna à Isoraka. On connaît les propriétaires et l’ambiance est typiquement tananarivienne. En semaine, je ne suis pas souvent en contact avec les jeunes et dans les karaokés, je retrouve le dynamisme.

Pour finir une soirée ?
La plupart du temps, mes soirées se terminent au Mojo. Tout le monde se donne rendez-vous là-bas pour boire le dernier verre avant de rentrer.  

J’aime bien découvrir les endroits que je ne connais pas. Quand j’entends parler d’un restaurant sympa ou d’un nouveau bar, j’y vais avec des amis. Il nous est arrivé de taper la causette avec un groupe de prostituées à Tsaralalàna. C’est une façon de découvrir les aspects de Tana.

Le coin idéal pour se promener ?
Je ne vais pas être original, j’adore la Haute-Ville. J’ai passé mes années de collège à Saint-Joseph à Andohalo, et le quartier m’est familier. Il y a pleins d’anecdotes et d’histoires. Je propose souvent à mes amis de découvrir cette partie de la ville en se faufilant dans les ruelles. D’ailleurs, ils sont étonnés de savoir que je les connais par coeur. J’ai aussi une préférence pour le quartier de 67 ha. Il y a une rue que j’ai surnommé la « rue de la joie », une route principale très animée où je retrouve des ambiances d’ailleurs, comme l’Afrique, très dépaysant. Parfois, les week-ends, je fais les marchés comme à Ambodin’Isotry, je flâne entre les étals, même si ce n’est pas pour acheter. Ca peut paraître agressif parce qu’il y a trop de bruits, mais j’aime bien.

Une boutique pour le shopping ?
Je ne vais jamais dans les boutiques. Je fais du shopping dans la rue et m’amuse à marchander avec les vendeurs. Je joue au jeune Malgache qui achète des trucs dans la rue pour faire des économies. On découvre pleins de choses intéressantes.

Ton actualité ?
Côté artistique, j’ai participé à une exposition intitulée Never Before avec d’autres artistes à l’École supérieure d’Art de la Réunion au mois d’avril. Je dois aussi participer à la Biennale de la photographie africaine à Bruxelles. 

Propos recueillis par #AinaZoRaberanto

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