En ville avec Rheg Rakotoniriana
30 septembre 2017 - DowntownNo Comment   //   2320 Views   //   N°: 92

Les extrêmes s’attirent. En plus d’être leader du groupe de heavy métal Rheg, Rega Rakotonirina est magistrat à la Cour suprême. Inutile de préciser que son agenda est surbooké. Tout ce qu’il fait de ses journées est mesuré à la minute, ce qui ne l’empêche pas d’avoir ses bons plans dans la capitale comme ailleurs.

Un endroit pour une bonne bouffe?
J’ai l’habitude d’aller au Petit Verdot à Ambatonakanga. Je raffole de leur rambon’omby sy voanjobory (queue de bœuf et pois de bambara). Ils maîtrisent à merveille la cuisine malgache. J’aime aussi aller dans des restaurants de Tana que je considère comme classes. Mais quand je ne vais pas dans ces genre de restaurants, je déjeune au Look’s à Andravoahangy. Il faut comprendre que je suis adepte de la dualité classe-grand public (rires).

Le plat qui te rend coucou ?
Sans hésitation, l’anamamy sy hen’omby (morelles et viande de zébu). On dit que c’est déconseillé pour les hypertendus, mais j’en raffole quand-même.

Un bar pour boire un coup avec les potes ?
Je suis devenu un abonné du Club 43 à Antaninarenina.

J’y ai organisé quelques événements et je suis maintenant un habitué de la maison. Sinon, comme je suis moi-même dans la préparation de rhums arrangés, j’aime rester chez moi et boire avec mes amis mes propres productions. Avec modération, cela va de soi (rires).

Un club pour terminer la soirée ?
Le Kudéta à Anosy. En fait, c’est plus facile pour mon chauffeur de m’y déposer et puis de revenir me chercher quand je souhaite rentrer. Mais il m’arrive aussi d’aller au Manson à Isoraka. Et quand l’envie me tente, je pars en province afin de passer une soirée de ouf !

Un endroit pour passer les vacances ?
Tolagnaro (Fort-Dauphin). J’ai beaucoup voyagé à travers notre pays, mais j’ose dire qu’aucun endroit ne lui arrive à la cheville. C’est une ville un peu reculée, la nature y est excellente. Un véritable havre de paix. On peut encore y voir des musiciens jouant des trucs très traditionnels qu’on ne trouvera nulle part ailleurs dans le monde. Je pense que si un étranger est venu à Madagascar et n’ayant pas passé par Tolagnaro, c’est comme s’il n’a jamais été venu dans ce merveilleux pays. A part cette ville du Sud, j’aime aussi Antalaha. Mais pas autant que Fort-Dauphin.

Côté shopping ?
Comme je voyage souvent à l’étranger, à Paris notamment, c’est là-bas que j’achète mes fringues. Quand je ne peux pas y aller à cause du travail, je passe mes commandes à des connaissances et elles me les expédient par colis. Mais on me voit aussi souvent acheter des friperies aux marchés hebdomadaires de Mahamasina, d’Andravoahangy et d’Ambodin’Isotry. La fameuse dualité classe-grand public !

Un événement culturel qui t’a marqué ?
La dernière édition du Jazz@Tohatohabato à Antaninarenina. Ils ont installé une petite scène à chaque aire de repos des grands escaliers d’Antaninarenina. J’y étais passé au début de la soirée et les jeux de lumières m’avaient complètement ébloui.

Ton actualité ?
Je viens de sortir au mois de juillet Emmo-Rheg, le dernier album de mon groupe. Pour les événements à venir, Rheg donnera un concert le 24 septembre avec Dekapy’s Band et un autre le 1er octobre avec les groupes Martz et Egraygore. Les deux se tiendront au Centre franco-malgache à Anosy.

Propos recueillis par #SolofoRanaivo

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