C’est vous qui le dites
1 avril 2013 - Non classéNo Comment   //   1195 Views   //   N°: 39

Coups de coeur, coups de gueule, envie d’envoyer un message à une personne qui vous est chère ou simplement de vous exprimer… cette rubrique vous est dédiée. Envoyez vos mails à courrier@nocomment.mg, nous les publierons.

Ronde et belle !

Je suis ronde et fière de l’être. Avec mes dix kilos en trop, je m’assume complètement mais je me suis toujours demandé pourquoi nous avons si peu la cote auprès des magazines, dans les défilés de mode et dans les boutiques. 

Peut-être parce que ce sont les grandes maigres limites anorexiques qui font la loi ? En tout cas, un grand merci à votre magazine qui a su mettre en avant la beauté des rondes dans sa rubrique mode (no comment® n° 38), au moment justement où l’on célébrait la Journée internationale de la Femme ! Car nous aussi nous existons et avons le droit d’être des séductrices ! J’espère que grâce à ce genre d’initiatives, le regard des gens envers les personnes fortes ou ayant quelques rondeurs va changer.

Jeanne, Itaosy

Street workout

J’ai lu votre article sur le street workout (no comment® n°38) que vous dites avoir été inventé dans les ghettos du Bronx, il y a moins de dix ans. Mon père qui était étudiant en médecine à la fin des années 70 me dit l’avoir pratiqué en Ukraine, où il était un peu considéré comme un sport national. Qui dit vrai ?

Tefy, Andoharanofotsy

Comme toujours, la vérité a plusieurs entrées. Le street workout, traduit en français par «entraînement de rue » et tel qu’il se pratique aujourd’hui avec ses figures freestyle, est bien né dans les ghettos urbains par des jeunes qui n’avaient pas les moyens de s’entraîner en salle.

C’est un mix de gymnastique sur barre et de musculation, largement associé au hip-hop et donnant lieu aujourd’hui à des compétitions internationales. Il est vrai également que l’idée de se servir du mobilier urbain (bancs, abris d’autobus, rampes d’escalier) à la place d’agrès vient des pays d’Europe de l’Est où le street workout, ou son équivalent, était considéré comme le sport « populaire », le sport socialiste par excellence. Constatons que depuis la chute du mur de Berlin, il n’a plus beaucoup d’adeptes à l’Est.

Treize

Bonjour, je suis résident à Madagascar depuis peu et j’ai lu votre article « Des chiffres et des êtres » parus dans votre édition de mars. J’aimerais savoir si comme dans beaucoup d’autres pays, les Malgaches ont une aversion pour le chiffre 13 qui est réputé porter la poisse ?

José, Mahajanga

Comme nous vous l’expliquions dans l’article Traditions (no comment® n° 38), ce sont uniquement les chiffres pairs que redoutent les Malgaches un tant soit peu superstitieux. Le mythe quasi universel du chiffre 13 ne signifie donc pas grand chose pour le Malgache de la rue. Il n’aura pas peur du vendredi 13 ni de se retrouver 13 à table, etc. Au contraire, en tant que nombre impair, c’est un porte-bonheur. Si certains grands hôtels chez nous n’ont pas de treizième étage, c’est surtout pour ne pas déranger les clients étrangers qui pourraient avoir cette superstition.

Balle faute

Dans l’article consacrée à la jeune joueuse de tennis Randry Randrianasoloson (no comment® n°38), il fallait lire que la championne nationale des moins de 14 ans est sponsorisée par la compagnie aérienne Air France, et non Air Madagascar. Toutes nos excuses aux principaux intéressés.

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