Camille Claudel 1915
2013 – France – 90 mn
Drame de Bruno Dumont avec Juliette Binoche, Jean-Luc Vincent, Robert Leroy, Emmanuel Kauffman, Armelle Leroy-Rolland.
Hiver 1915. Internée par sa famille dans un asile psychiatrique religieux du Sud de la France, où elle ne sculpte plus depuis deux ans, Camille Claudel (Juliette Binoche) attend impatiemment la visite de son frère l’écrivain Paul Claudel (Jean-Luc Vincent).
Sa venue constitue son seul espoir de sortie de son internement forcé.
Durant les quelques jours qui la séparent de son arrivée, elle retrouve plus de vitalité, sort de son silence et communique enfin avec les autres patients.
La sculptrice se convainc ainsi qu’elle pourra retrouver une vie normale et reprendre ses travaux artistiques, même si elle développe régulièrement
une forme de paranoïa envers son ancien amant le sculpteur Auguste Rodin…
Camille Claudel 1915 est un film austère, exigeant, où chacun semble à l’affût. Camille, de son frère.
Binoche, d’un réalisateur qui exigerait d’elle tout ce qu’elle est prête à lui donner. Dumont décide de filmer sa star au milieu de vrais malades.
Ça marche par instants, mais pas tout le temps : sur l’écran, en dépit de ses efforts, les malades restent des malades, et Binoche, une actrice — plutôt inspirée.
Et même formidable lorsque, dans un plan de plusieurs minutes, elle parvient à passer insensiblement du rire aux larmes.
Diffusion sur Parabole les mardi 3 février à 20 h 45, mercredi 4 février à 8 h 30, vendredi 6 février à 13 h 30 et mardi 10 février à 0 h 20.
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édito
Guérir à tout prix
Un don. Voilà comment les guérisseurs traditionnels malgaches définissent leur capacité à guérir les malades. Qu’ils soient coupeur de feu, masseur, orthopédiste, ces tradipraticiens reçoivent ce don de père en fils ou de père en fille. Un héritage qu’ils veulent à tout prix conserver. Il faut savoir que les guérisseurs ont une place centrale dans la société malgache. Ils sont considérés comme les gardiens de connaissances rituelles. Malgré une formalisation incertaine de la médecine traditionnelle, un Malgache qui veut se faire soigner ira en premier recours chez le guérisseur. Le Grand Angle de ce mois de novembre est ainsi consacré au travail photographique d’Isabelle Gomez, photographe réunionnaise, qui a réalisé un reportage sur les « Mpaneritery » à Diego Suarez dans le nord de Madagascar. (p.46) Elle s’est immergé dans la vie des guérisseurs et des malades pendant une dizaine de jours.
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