Best of 2012 : et les gagnants sont…
Vous avez été nombreux à participer au sondage no comment qui nous permet aujourd’hui de vous présenter les personnalités qui vous ont le plus touchés au cours de ces 12 derniers mois passés en notre compagnie. De Mami Bastah à Holy Razafindrakoto, voici votre best of 2012…
L’artiste de l’année
Mami Bastah : C’est pour ma pomme !
C’est vous lecteurs de no comment® qui avez désigné Mami Bastah, le chanteur cultivateur de pommes du Vakinankaratra (no comment® n°28), meilleur artiste masculin de l’année 2012. Même dans ses rêves les plus fous (Revin-gadra, titre de son dernier album, sorti en décembre dernier), le Prix musique de l’océan Indien 2009 ne s’attendait pas à une telle distinction. « Ça fait chaud au coeur de savoir qu’une communauté de lecteurs suit votre travail et vous encourage à persévérer. Je tiens à les remercier tous », confie Mami Bastah qui s’est spécialement déplacé à Tana pour témoigner à quel point cette nouvelle lui tient à coeur. Sa voix laisse filtrer une sincère émotion. Il faut dire que comme la plupart des artistes malgaches, l’homme qui s’est donné pour mission de relancer le tandonaka, cette musique oubliée du Vakinankaratra, a pas mal galéré avant de passer professionnel en 2009 : après plus de 20 ans dans le circuit musical en solo ou avec le groupe Mpamanga (ex-M’Boutah). Pour faire manger les siens, il lui a fallu exercer un métier parallèle, celui de planteur de pommes : deux beaux hectares de vergers à Soanindrariny où il tente aujourd’hui d’acclimater la golden star et la granny smith.
Le chef de l’année
Holy Razafindrakoto : Le travail d’une équipe
Propriétaire du restaurant Le Montparnasse ouvert depuis seulement février 2012, Holy Razafindrakoto n’est pas peu fière de sa « première distinction », décernée par les lecteurs de no comment®. « C’est l’aboutissement de tout un travail d’équipe, avec le plus grand respect accordé aux normes d’hygiène et d’organisation », estime-t-elle. Ajoutez-y une cuisine de tradition, un excellent rapport qualité-prix, une riche expérience acquise au Colbert et au Petit Verdot, et vous avez sans doute la recette de la plus belle réussite gastronomique de ces douze derniers mois. De l’avis des fins gourmets, ses camarons flambés au rhum sont tout simplement un must dans la capitale ! Ses voeux pour 2013 ? « Ne pas baisser la pression. Le Montparnasse s’est acquis une réputation en quelques mois, maintenant il s’agit d’aller vers encore plus de rigueur et de créativité »,
explique-t-elle. La nouvelle année sera accompagnée d’une attention toujours aussi soignée pour la carte des vins et des cocktails : mention spéciale pour le Mangoustan’s Flip, avec modération bien sûr ! Une année pleine de bon « gueuletons » en perspective.
Pages réalisées par #AinaZoRaberanto et #SolofoRanaivo
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