8 mars et Femen… isation
9 mars 2015 - Cultures FombaNo Comment   //   1934 Views   //   N°: 62

Se proclamant athées et antireligieuses en vertu d’un obscur credo fondateur, les Femen se réclament de la « cuisse » (traduction de l’ukrainien Femen), mais refusent le droit de cuissage. Ces femmeslà sont le plus grave danger qui menace la femme. 

8 mars. Journée internationale de la Femme. Que dire encore qui n’ait pas été dit ? Quand la politique entre dans la danse, les femmes sortent et le bal se termine. Voilà pourquoi on a besoin des femmes telles qu’elles sont, créées pour être des fleurs dans un désert. On n’aurait pas idée de donner des bals sans les femmes, les vraies, non de ces hommasses qui combattent pour le droit d’insulter les bonnes moeurs. Les fameuses Femen. On use du féminin avec circonspection, car on s’interroge sur leur vrai genre. Une femme, même de mauvais genre, se fait toujours pardonner au nom de sa féminité. Mais des femmes qui exhibent des seins nus pour un oui ou pour un non, pire pour des idées, dégoûtent de la meilleure espèce du genre humain.

Même en cadeau, qui en voudrait ? Le cadeau vaut par l’emballage. Et si l’essentiel est montré à la face du monde, où est l’intérêt de la Chose, en majuscule et sans guillemets ? Si en 1977, l’ONU – un « machin » tout plein d’hommes – décrète une journée dédiée à la femme, c’est peut-être qu’elle sentait venir la grosse cata incarnée par les Femen qui font irruption dans un monde où la femme c’est le BCBG incarné. Ces femmes-là sont le plus grave danger qui menace la femme. Car, l’outrance est du genre féminin, mais n’est pas féminin du tout. Elle pourrait même transformer la femme en espèce en voie de disparition.  

Elle a toujours perduré comme perdure l’humanité. A tel point que l’on peut se poser la question : pourquoi n’a-t-on jamais pensé à une journée exclusivement dédiée à l’Homme ? Année après année, siècle après siècle, les femmes ont toujours prouvé que ce que femme veut… Le doux entêtement représente la force principale de la femme plus que les hurlements d’une bande de harpies. Sauf, et c’est là que rentre la politique, toujours aussi mauvaise conseillère, qui renvoie à une nouvelle division du monde humain qui devient de plus en plus criante.

Ainsi, il existerait encore des mondes où les femmes sont interdites de volant, de sorties sans autorisations masculines, de galipettes extraconjugales sous peine de lapidation, et caetera et caetera.

On comprend les Femen, mais ces femmes sont -elles vraiment des femmes ? Non, heureusement. Même le courant féministe les renie et se désolidarise de leur combat. Les femmes seront toujours des femmes. On peut céder sur tout, mais pas sur l’essentiel, le cachet de l’éternel féminin… 
 

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