Grill’Hena : Ambiance acoustique poulet-brochettes !
8 septembre 2021 // Sortir // 2713 vues // Nc : 140

Plus qu’un restaurant, Grill’Hena situé à Isoraka est un lieu convivial où se rencontrent ambiance, bonne bouffe à base de viande et convivialité. Son co-fondateur est un jeune homme plein de ressources et d’idées.

À 23 ans, Iangy Andriatsimialona est un jeune entrepreneur qui n’a pas froid aux yeux. Malgré la situation actuelle, il a décidé d’ouvrir son propre établissement pour les amoureux de la viande. « En plein confinement, je ne voulais pas rester chez moi sans rien faire. Avec mon four, j’ai commencé à faire du poulet fumé qui a été validé par la famille et les amis. Ma mère m’a poussé à créer une page sur Facebook, elle était sûre que ça allait cartonner ! » Quant au local, on peut dire que Iangy a une bonne étoile. « J’ai vu une annonce d’un local à louer, en plus à Isoraka, mon quartier. Je n’ai pas hésité, j’ai visité le lieu et j’ai dit à mes parents qu’il fallait tenter le coup ! » En janvier, Grill’Hena ouvre ses portes.

L’ancienne gargote est devenue un lieu incontournable des amoureux de poulets, de grillades et d’ambiance chill. « Pour le choix des plats et de la déco, c’est toujours en famille. Je travaille avec ma cousine Valérie Liao. » Au menu, de petites découvertes gourmandes comme le Bao, un mélange de burger et de pao, cette spécialité asiatique à base de pain cuit à la vapeur au poulet, bœuf ou tsa siu. Iangy en a fait sa signature car les gens en raffolent ! Sinon, le poulet est toujours à la carte, comme les croquettes avec ou sans panure. « En regardant le menu, les gens s’amusent aussi vu que je joue beaucoup avec les mots. Ils aiment le concept. »

Iangy mise sur une ambiance cosy et familiale car pour lui, il est important d’être proche des clients. « Ici, il n’y a pas de wifi. Les gens discutent entre eux, créent des relations, s’amusent… Nous avons mis à leur disposition un grand tableau où ils peuvent laisser un petit mot, donner leurs impressions ou laisser leurs cartes de visite. Beaucoup de collaborations se sont créées grâce à ça entre des personnes de différents domaines. » Promouvoir les relations humaines, chose rare de nos jours où l’autisme sur écran est à son paroxysme. La superficie du lieu joue également, il ne peut accueillir que 20 personnes maximum : «Lorsqu’il y a beaucoup de monde, nous sortons le barbecue et les clients peuvent manger à l’extérieur. »

Habitué à organiser des événements, il était évident pour Iangy de proposer des soirées, notamment des sessions acoustiques baptisées plaisamment Akoho’stika  en référence au poulet et aux masikita (brochettes)… « Pour le moment, ce sont des amis ou des clients qui proposent de faire des live. Mais mon objectif, c’est de soutenir les jeunes talents, leurs offrir une scène. Pour ceux qui veulent s’amuser, la guitare et le ukulélé sont à leur disposition. » Malgré un emploi du temps chargé, entre les études et la gestion de son établissement, Iangy arrive à s’y retrouver, mais comme il le dit lui-même : « Les difficultés, je les vois plutôt comme un défi. »


Aina Zo Raberanto

Laisser un commentaire
no comment
no comment - Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Lire

12 juin 2025

Tourisme : Coup d'envoi de la 11ᵉ ITM

Les chiffres sont en hausse. La 11ᵉ édition de l'International Tourism Fair of Madagascar (ITM), le rendez-vous annuel des acteurs du secteur du touri...

Edito
no comment - Sans langue de bois

Lire le magazine

Sans langue de bois

Juin célèbre la langue malgache. Une langue douce, chantante , subtile — que l’on admire, que l’on dit aimer, mais que l’on néglige au quotidien. Mais à sa place, on a un sabir moderne, un étrange cocktail de malgache, de français et d’anglais. Et les jeunes ? Ils jonglent, sans vraiment maîtriser aucune des trois. Alors on s’indigne, on accuse l’école, les réseaux sociaux, l’époque.
Mais ça tape à côté. Les langues sont vivantes, elles mutent, s’adaptent, empruntent. Vouloir figer la langue malgache dans le marbre, c’est oublier qu’elle-même s’est forgée dans les métissages. Au lieu de condamner l’évolution, peut-être faudrait-il l’accompagner avec lucidité. Éduquer sans mépriser. Valoriser sans enfermer. Et surtout, cesser de pleurer une langue qu’on refuse d’habiter pleinement.

No comment Tv

Interview – Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary - MAI 2025 - NC 184

Découvrez Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary , photographe spécialisé dans le nu artistique, dans la rubrique LOISIR du 𝐧𝐨 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭® Magazine, numéro de mai 2025 - NC 184. Photographe spécialisé dans le nu artistique, Rakotondrahaja Harilala Elia Tolojanahary est un passionné qui raconte des histoires à travers chaque cliché. Son objectif : casser les clichés sur ce genre qu’il qualifie de « liberté », encore trop mal perçu à Madagascar. 

Focus

Association Mamelomaso - Alahamadibe

L’Association Mamelomaso a célébré, du samedi 29 mars au lundi 31 mars dernier, l'Alahamadibe, le Nouvel An des Malagasy, à Ankazomalaza - Ambohimanga Rova

no comment - Association Mamelomaso - Alahamadibe

Voir