Depuis plus de 30 ans, Vatel  prépare à travers le monde les futurs cadres de l’hôtellerie internationale et du tourisme, avec un label d’excellence reconnu par tous. Sa franchise à Madagascar vient tout juste d’ouvrir ses portes avec comme ambition la  professionnalisation du secteur.

Le 29 septembre la rentrée a sonné a pour la vingtaine d’étudiants inscrits à  la formation  Vatel. Cette école dédiée au management de l’hôtellerie internationale et implantée dans 25 pays ouvre pour la première fois ses portes chez nous. « Nous avons un niveau d’excellence reconnu sur l’international, nos diplômes de  licence manager en hôtellerie internationale et de master directeur d’hôtellerie internationale  sont très recherchés sur le marché du travail », souligne Falihery Ramakavelo,  directeur général  de Vatel Madagascar.  Référence dans le milieu, Le groupe Vatel  a formé en 30 ans 27 000 diplômés dont 80 % d’entre eux font carrière dans l’hôtellerie et le tourisme, occupant entre autres, des fonctions de directeur général de chaîne hôtelière ou d’établissement. « Vatel est une franchise. Forts de son expérience de premier groupe mondial de l’enseignement du management de l’hôtellerie-tourisme , nous voulons porter la formation hôtelière  à Madagascar à un autre niveau, en  professionnalisan  vraiment ce secteur », précise Holinirina Rakotonomenjanahary, responsable des études et de la scolarité.

« Le recrutement des candidats est  strict avec sélection sur dossier (niveau bac minimum), rédaction de deux à quatre pages sur les motivations de l’étudiant et son choix de l’hôtellerie, test psychotechniques et  entretien. » Les cours sont donnés dans les locaux de l’ex-Trano Vola Appart Hôtel,  transformé  depuis le 1er juillet en hôtel et restaurant d’application. La formation comprend  six mois de cours et d’applications pratiques en alternance une semaine sur deux, plus quatre mois de stage en entreprise. Telle est la méthode Vatel, initiée en 1981 par Alain Sebban, le président-fondateur du groupe. « Les diplômes délivrés sont à la fois malgaches, français car émanant de Vatel et européen si l’étudiant choisit de passer sa soutenance en anglais (diplôme Eurodip) ». Un programme d’échange appelé Marco Polo permet même, dès la deuxième année de licence, de poursuivre dans une école Vatel d’un autre pays. Le stage de deuxième année se fait quant à lui obligatoirement à l’international. Au programme,  du management, de la gestion, du marketing, mais aussi comment faire un lit, nettoyer une chambre d’hôtel, ou servir à table.  Les 14 chambres de l’ex-Vola Appart Hôtel  et son restaurant sont un excellent champ d’application pour les élèves qui peuvent même y loger en internat (150 euros en collocation  ou 200 euros seuls).

Le corps enseignant est lui constitué de 15 professeurs, venant de Maurice pour la moitié d’entre eux. A noter que  le programme d’étude, uniforme dans toutes les écoles Vatel et ayant l’anglais comme langue de travail, comprend pour Madagascar des cours de français en plus, et en option du chinois et  du  russe.  « Ce sont les Russes qui voyageront le plus dans les années à venir. Quant aux Chinois, on sait tous que la prochaine vague de touristes, ce sont eux », explique Falihery Ramakavelo.  Les coûts de la formation s’élèvent à 3 750 euros ( 11, 6 millions d’ariary par an), ce qui peut sembler élevé pour Madagascar. Pourtant, affirment les dirigeants de Vatel Madagascar, cette formation est, avec celle prodiguée à Bangkok, la moins chère du groupe. Et quoiqu’il en soit, le diplôme délivré est le même  partout. La seconde rentrée est prévue en avril 2015.

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