Sandrah Koko : C’est chaud, coco !
2 novembre 2017 - CulturesNo Comment   //   2930 Views   //   N°: 94

Avec Sandrah Koko, la température grimpe sec ! Cette nouvelle venue dans le milieu du « mafana » (zikmu tropicale) entend bien faire parler d’elle, et ce ne devrait pas être difficile. Ses clips comme « Eo anao taraiky » ou « Ambila zaho » se classent parmi les chansons les plus torrides du moment sur les ondes locales. Quelqu’un pour allumer la clim ?

Koko Andrisoa Sandrah Christodine, Sandrah Koko pour faire plus simple, a le sang chaud comme un coucher de soleil sur les plages de Midongy du Sud (Farafangana), sa région natale, au sud-est de Madagascar. Déhanchés coquins, petites tenues, clips en bord de mer et rythmes envoûtants, elle a trouvé la formule gagnante pour se frayer un chemin dans l’Olympe des. « J’ai la musique dans la peau, je ne peux pas m’en passer ! », avoue sans façon l’ingénue. Depuis près de quatre mois, ses chansons commencent à être diffusées sur les ondes et ses clips comptent déjà des milliers de vues sur Youtube. Si la belle, par principe, ne jure que par le tsapiky, le batrelaky et le salegy, elle peut à l’occasion se laisser influencer par un Sud’Af ou un truc très collé-serré. Comprenez, les slows, très peu pour elle !

Avec son groupe composé d’une vingtaine de musiciens et de danseurs, la belle se produit dans les cabarets et s’invitent même dans les soirées pour des animations personnalisées. Au-delà de son côté sexy, qu’on ne lui reprochera pas outre mesure, la chanteuse affiche une réelle envie de mettre en avant la culture du pays. « Je parle des fiançailles qu’on appelle fomba, du partage, de la liberté, du soatoavina malagasy. J’aborde ces sujets en fonction de ce qui se passe au niveau de la société, mais sans jamais oublier la joie de vivre, très importante ! »

Pour aller encore plus loin dans cette mise en valeur de la culture malgache, Sandrah Koko créé ses propres tenues ainsi que celles de ses danseuses. Sur scène, elles portent fièrement les tenues traditionnelles du Sud-Est, notamment le parla deSole, un tissu coloré noué au-dessus de la poitrine accompagné d’un satrokapa (chapeau). Pour l’heure, la bomba be redouble d’effort et se concentre sur la sortie de son premier album. « Je compte faire le tour de Madagascar et pourquoi pas une percée internationale ? » On croise les doigts, et plus si affinités !

© Photo : Dolancio Razafindranaivo

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